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Enquête CAP-Santé Sud Tunisie Retour vers les opportunités


Santé Sud

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Échéance

21 Avril 2023 Il y a 1 year

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Détails de l'opportunité

Régions concernées par cette opportunité: Tunisie

Secteur d’activité : Santé

Type de contrat : Prestation de service (consultance)

Durée par enquête (baseline) : 12 semaines (estimation) sur une période de 3 mois maximum

Clôture de l’offre :  le 21/04/2023 (23h59 heure de Tunisie)

Zone de conduite de la recherche : Grand Tunis, El Kasserine

Référence de l’appel d’offre : 23TUNISCAP

  • Informations générales
  • Santé Sud

 

Santé Sud est une ONG française de solidarité internationale qui agit pour le droit à la santé et à des soins de qualité pour tous·tes. Ses projets sont mis en œuvre selon une approche fondée sur les droits et l’égalité de genre, avec une méthodologie de santé publique visant la promotion d’un continuum de soins de qualité permettant le bien-être physique, psychique et social des populations.

Dans le cadre de ses programmes, Santé Sud accompagne les initiatives des acteurs·trices public·que·s et associatif·ve·s afin de faciliter l’amélioration et/ou la mise en place de structures durables, appropriées aux ressources humaines, économiques et techniques en agissant à partir de projets concertés qui laissent la maîtrise des choix aux acteurs·trices locaux·ales.

En Tunisie, Santé Sud accompagne depuis 1986 la protection des plus vulnérables dans différentes régions. Ses interventions ont porté sur deux thématiques ; la santé sexuelle et reproductive (SSR) et les violences basées sur le genre (VBG).

 

Sante Sud met actuellement en œuvre 3 programmes en Tunisie :

  • Un programme visant une protection de remplacement respectueuse des droits des femmes
  • Un programme de renforcement du système de soins dans les deux régions ; Grand Tunis et El Kasserine
  • Un programme pour la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de genre au Maghreb et au Sahel

  • Programmes de Santé Sud en SDSR

 

La santé sexuelle et reproductive, la promotion des droits sexuels et reproductifs et la promotion de la culture de l’égalité femmes-hommes font partie des secteurs de spécialisation et priorités d’action de Santé Sud depuis plus de 30 ans. Dans le cadre de ces programmes, Santé Sud accompagne à la fois :

  1. Le renforcement des connaissances, aptitudes et pratiques des populations, et prioritairement des adolescent·es et des femmes, concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, à travers le partenariat et le renforcement des capacités des Organisation de la Société Civile (OSC) à mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer ;
  2. Le renforcement du continuum de soins pour les adolescent·es, les femmes, les nouveau-nés et les enfants par la mise en place de dispositifs de formation et d’accompagnement visant le renforcement des capacités des professionnel·les de santé et des établissements de santé publics à dispenser des soins de qualité, bien traitants et respectueux des droits des patient·es.
  • Contexte et justification


  • Le programme SENTINELLES « concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de genre au Sahel et au Maghreb »
  • Contexte de mise en œuvre

 

Le « projet concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de genre au Sahel et au Maghreb » nommé “SENTINELLES” est mis en œuvre en Tunisie dans 2 régions ; Grand Tunis et El Kasserine. En ciblant chaque niveau de l’environnement des femmes, l’action vise un changement de paradigme concernant la perception des femmes et le respect de leurs droits, dont en premier lieu le droit à la santé, incluant la lutte contre les discriminations et violences basées sur le genre. Afin de déployer opérationnellement certaines activités du projet, Santé Sud est en partenariat avec deux associations locales, Beity et le Groupe Tawhida Ben Cheikh.  

L’action répond également aux besoins des populations de la Tunisie où, alors que 50,4% de la population est de sexe féminin (6,05 millions de femmes dont 24,2% ont moins de 15 ans), les discriminations et violences basées sur le genre sont nombreuses. L’Enquête nationale sur la violence à l’égard des femmes en Tunisie montre que le taux d’activité pour la population féminine est de 26,3% contre 68,7% chez les hommes, le taux de chômage des diplômées du supérieur est de 40,8% pour les femmes contre 21,2% chez les hommes alors que les diplômées femmes constituent 66,5% de l’ensemble des diplômés, 28,8% des emplois occupés par les femmes ne sont pas sécurisés par un contrat de travail et le taux d’informalité des femmes dans le secteur privé est de 16,5%. 57% des femmes ont subi au moins un acte de violence, surtout en milieu conjugal (52% des violences), que la violence touche davantage les moins instruites, les plus jeunes, les femmes sans activité professionnelle ou en situation de vulnérabilité (femmes migrantes). Les enfants sont aussi touchés : violence sexuelle chez les adolescentes recrutées comme domestiques, mariage d’enfants, exploitation, prostitution. La COVID-19 a amplifié cette vulnérabilité : augmentation des VBG dues à la cohabitation, perte de revenus, augmentation des charges domestiques. Les problèmes à traiter résultent du manque de mise en pratique des décisions politiques en termes d’égalité et de carcans sociaux persistants tels que les stéréotypes socioculturels sexistes, encore très présents dans les médias, et les dynamiques de domination masculine.

Le pays manifeste des résistances à la loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ainsi son application reste partielle et peu de ressources sont disponibles pour sa mise en œuvre. Les violences conjugales sont perçues comme une affaire privée, ce qui place ces femmes dans une situation d’isolement. La grande majorité des actes de violence ne sont pas rapportés aux autorités, traduisant une culture d’acceptation de la violence, la méconnaissance des textes de lois et des services de protection disponibles, avec un besoin majeur en promotion des droits, dont le droit à la santé, et de sensibilisation à l’égalité femmes-hommes.

Au niveau des services de protection disponibles, les services sont insuffisants pour couvrir les besoins et ne répondent pas aux normes de qualité requises : on y observe une stigmatisation importante des femmes et des survivant·es de VBG avec de nombreux professionnel·les non formé·es à la santé sexuelle et aux droits des victimes. 

De manière générale, les violences vécues par les enfants et les femmes sont perçues comme une affaire privée et la grande majorité des actes de violence ne sont pas rapportées aux autorités. En Tunisie, ces violences avoisinent les 48% des femmes, avec une prédominance des violences dans le cadre familial (17,4%) ou en couple (15,1%).

En outre, les droits sexuels et reproductifs sont peu et mal connus aussi bien de la part des populations que de la part des professionnel·les de santé, malgré l’engagement des OSC et des politiques nationales pour les promouvoir et les faire (re)connaitre.  Les campagnes de sensibilisations sont insuffisantes en Tunisie et les femmes et jeunes manquent d’informations complètes et sûres sur leurs droits sexuels et reproductifs et les services existants. Ces faits et chiffres traduisent une culture d’acceptation de la violence, la méconnaissance des textes de lois et des services de protection disponibles, avec un besoin majeur en promotion des droits, dont le droit à la santé, et de sensibilisation à l’égalité femmes-hommes. Cette situation a des répercussions directes sur les taux de morbi-mortalité maternelle et néonatale : les adolescentes et les femmes consultent peu, ou trop tard, ce qui entraînent de nombreuses complications gynécologiques et obstétricales évitables. 

  • Enjeux et objectifs du projet et de l’analyse situationnelle

 

Le projet a pour objectifs de :

Objectif global

Contribuer au renforcement de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de genre au Maroc, en Tunisie et au Burkina Faso.

Objectifs spécifiques :

  1. Renforcer le droit des adolescent.es, des femmes et des survivant·es de VBG à des soins de qualité, bienveillants et respectueux en santé sexuelle et reproductive, incluant la prise en charge des violences basées sur le genre.
  2. Renforcer les capacités des OSC, des acteur.rices clefs de l’écosystème des violences basées sur le genre et des adolescent.es, des femmes et des survivant.es de violences basées sur le genre concernant les droits en santé sexuelle et reproductive et la promotion de l’égalité de genre.

Ces objectifs ont été conçus selon une approche droits. Ils visent le respect des droits des femmes en tant que détentrices de droits (objectif général) et le renforcement des capacités des OSC et services de santé et de protection sociale en tant que titulaires de responsabilités (objectif spécifique), à travers (1) la promotion et le respect des droits humains, dont le droit à la santé conçue selon la définition de l’OMS : état complet de bien-être physique, psychique et social pour chacun.e ; (2) la prévention des atteintes à ces droits, dont font parties les violences basées sur le genre ; (3) la protection des victimes de VBG dans une démarche alignée avec le principe de non-discrimination et d’égalité d’accès.

L’objectif de la mission est de réaliser une enquête Connaissances, Attitudes, Pratiques (CAP) baseline sur les connaissances et les pratiques des acteurs.rices de l’éducation, de la santé, des OSC et des citoyen.nes concernant les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) et les dispositifs existants en matière de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les régions de Grand Tunis et du Kasserine, afin de proposer des recommandations et des changements de pratiques concrets.

  • L’Enquête CAP

 

La mesure du changement de comportement et de la satisfaction des bénéficiaires vis-à-vis des services de SSR et de prise en charge de violences basées sur le genre sont des indicateurs fondamentaux du programme et justifient la conduite d’une enquête CAP baseline 

Cette enquête sera utilisée comme instrument participatif de planification et sera réitérée en fin de projet comme outil d’évaluation. Elle permettra la collecte des informations sur :

 

  • Les connaissances (conscience et compréhension du sujet), attitudes (sentiments et idées préconçues par rapport à la santé sexuelle et reproductive) et pratiques (démonstration des connaissances et attitudes au quotidien) des populations (grand public, adolescent.es et jeunes, femmes, personnel de santé et corps médical, OSC, enseignant.es) sur la santé, les droits sexuels et reproductifs et l’égalité de genre (focus prévention des violences basées sur le genre) des populations
  • Les connaissances des services de santé vis-à-vis des soins de santé sexuelle et reproductive et de la prise en charge des violences basées sur le genre
  • La satisfaction des bénéficiaires des services de santé vis-à-vis des soins de santé sexuelle et reproductive fournis et de la prise en charge des violences basées sur le genre
  • La satisfaction du personnel de première ligne de santé vis-à-vis de la coordination des soins de santé sexuelle et reproductive et de la prise en charge des violences basées sur le genre

 

Partant d’une situation de référence avec l’enquête CAP initiale les parties prenantes du projet seront en mesure, grâce à l’enquête finale, d’apprécier la qualité des activités menées dans le cadre du projet, leurs résultats et impact sur les comportements des populations et leur satisfaction vis-à-vis des services de santé disponibles.

L’enquête devra décrire et analyser le processus d’intervention pour identifier les pratiques qui favorisent une meilleure intégration par les populations des informations et une meilleure reconnaissance de leurs besoins.

  • Objectifs de l’étude

 

Objectif général : Réaliser une enquête Connaissances, Attitudes, Pratiques (CAP) baseline sur la connaissance et les pratiques sur les droits et dispositifs existants en matière de santé sexuelle et reproductive et lutte contre les VBG et VGO.

Cette enquête doit servir à établir la situation de référence détaillée pour les indicateurs d’objectifs, des résultats et des produits du projet de sorte que les données obtenues puissent informer la mise en œuvre des activités du projet. Elle doit permettre d’ajuster les valeurs cibles des indicateurs et d’identifier les facteurs qui sont susceptibles d’affecter l’atteinte des objectifs du projet.

L’étude permettra de mesurer/ analyser les points suivants :

  • Les valeurs de base des différents indicateurs de produits, résultats et objectifs définis dans le cadre logique ;
  • Les acteurs clés à impliquer dans le cadre du projet en proposant un cadre méthodologique pour l’identification des parties prenantes ;
  • Les cibles atteignables à la fin du projet ;
  • Des recommandations qui permettront de définir des stratégies efficaces pour atteindre les cibles.

 

L’enquête ciblera au moins 10 animateur.rices socioculturel.les au sein des maisons de jeunes, 15 professionnel.les de santé, 10 OSC et 1 échantillon proportionnel et représentatif des citoyen·nes (jeunes et adultes). Elle devra permettre de définir une stratégie d’intervention incluant des vecteurs de communication prioritaires, des mesures d’accompagnement, l’analyse d’impact et la mise en place de partenariats stratégiques et multiplicateurs avec les autorités sectorielles et locales, les médias et/ou les autorités religieuses et traditionnelles.

La coordination avec l’Association Beity et le Groupe Tawhida Ben Cheikh faciliteront l’obtention des autorisations des Directions Régionales de la Santé Publique de Tunis (DRSPT). Ces enquêtes permettront d’adapter les activités aux besoins spécifiques des régions et de déterminer des indicateurs SMART¹ désagrégés par sexe de suivi d’activités et de résultats (produits, effets, impacts).

Livrables :

  • 1 analyse situationnelle initiale sur les attitudes, pratiques et connaissances des droits et dispositifs existants   en matière de santé sexuelle et reproductive et lutte contre les VBG et VGO 

L’analyse situationnelle initiale contribuera à la base des indicateurs du projet.

 

Objectifs spécifiques :

Selon la méthodologie quantitative :

  1. Mesurer le niveau d’information et de connaissances de la population cible sur la santé, les droits sexuels et reproductifs, et l’égalité femmes-hommes.
  2. Mesurer le taux de satisfaction des bénéficiaires des services de santé sexuelle et reproductive, et des services de prise en charge de violences basées sur le genre.
  3. Déterminer les indicateurs de base qui permettront de faire une évaluation en fin de programme.

 

1 Indicateurs SMART : Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, Temporellement défini

 

Selon la méthodologie qualitative :

  1. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques des femmes concernant la santé sexuelle et reproductive et leurs vulnérabilités et les risques associées en ce qui est des abus et des violences basées sur le genre.
  2. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques des hommes concernant la santé sexuelle et reproductive et leurs vulnérabilités et les risques associées en ce qui est des abus et des violences basées sur le genre.
  3. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques des adolescent·es et des jeunes concernant la santé sexuelle et reproductive et leurs vulnérabilités et les risques associées en ce qui est des abus et des violences basées sur le genre.
  4. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques du personnel des services de santé sur la santé sexuelle et reproductive et la prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre.
  5. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques des animateur.ices concernant la santé sexuelle et reproductive, le repérage des violences et l’orientation des victimes
  6. Mesurer l’intégration de la dimension genre dans l’offre de services et de soins liés à la santé sexuelle et reproductive et de prise en charge des violences basées sur le genre.
  7. Mesurer l’intégration des aspects de la santé sexuelle et reproductive dans la prise en charge des violences basées sur le genre.
  8. Déterminer les sources, réseaux et moyens d’information des populations cibles sur la santé sexuelle et reproductive sur les violences basées sur le genre.
  9. Identifier les freins à l’accessibilité et à l’utilisation du public cible aux services de santé sexuelle et reproductive et à la prise en charge des violences basées sur le genre.
  10. Formuler des recommandations et orientations visant à renforcer l’accès et la visibilité des ONFP/PMI pour une meilleure prise en charge des violences basées sur le genre.

  • Résultats attendus

 

Concernant les indicateurs de l’objectif spécifique 1 :

  • Le niveau de connaissance des citoyen.nes concernant les droits en santé sexuelle et reproductive incluant la protection des survivant.es de violences basées sur le genre
  • Le niveau de connaissance et des pratiques des acteur.rices de l’éducation concernant les DSSR, incluant la protection des survivant.es de VBG

 

Concernant les indicateurs de l’objectif spécifique 2 :

 

  • Le niveau de connaissance des citoyen.nes vis-à-vis des services de santé sexuelle et reproductive.
  • Le niveau de connaissance des OSC en DSSR
  • Les barrières et facteurs diminuant le taux de fréquentation des services de santé sexuelle et reproductive et l’accès à l’information et aux services disponibles sont identifiées.
  • La perception de la population cible sur les risques associés à la méconnaissance de la santé sexuelle et reproductive est mesurée, quantifiée et analysée selon une approche genre.
  • Le taux de satisfaction des femmes victimes de violences basées sur le genre dans les ONFP/PMI
  • Le degré de la qualité de la prise en charge des femmes victimes de VBG pris en charge par les ONFP / PMI
  • Le taux d’augmentation des connaissances et pratiques des professionnels de santé concernant les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) et les procédures nationales de prise en charge des violences basées sur le genre

 

Concernant les indicateurs de l’objectif spécifique 3 :

 

  • Le niveau de connaissance des citoyen.nes vis-à-vis des services de prise en charge des violences basées sur le genre.
  • Le niveau de connaissances des animateur.trice.s socio-culturel.le.s vis-à-vis des services de prise en charge des violences basées sur le genre.
  • La perception de la population cible sur les risques associés aux inégalités de genre et les risques associés concernant les violences basées sur le genre est renseignée.
  • Les barrières et facteurs diminuant le taux de fréquentation des services de prise en charge des violences et l’accès à l’information et aux services disponibles sont identifiées.

  • Méthodologie

 

La méthode attendue pour cette enquête comprendra impérativement les étapes ci-après pour chaque enquête (baseline). L’intégration de ces étapes devra clairement ressortir dans le calendrier détaillé d’exécution de l’enquête inclus dans la proposition technique et financière des candidat·es.

  1. Identification de la population à interroger. C’est une étape incontournable de l’enquête puisque c’est à partir de cela que sont déterminés la taille de l’échantillon, le temps nécessaire pour collecter les données, le type d’interviews et aussi le nombre de questionnaires à développer. Cette étape se fera en lien étroit avec les équipes du projet de Santé Sud. L’identification de la population à interroger devra impérativement permettre la collecte de données désagrégées par sexe et par âge, avec une tranche de population représentative des jeunes et adolescent·es. Les populations cibles suivantes devront impérativement être intégrées dans la méthodologie proposée :
    • Les femmes en âge de procréer
    • Les adolescent.es et les jeunes (scolarisé·es, marié·es, non marié·es)
    • Le personnel de santé : au moins 15 professionnel.les de santé
    • 10 animateur.rices socioculturel.les au sein des maisons de jeunes
    • 10 OSC

 

  1. Sélection de l’échantillonnage. En définissant ce qui est inclus dans l’étude et combien de personnes sont nécessaires à l’étude, l’échantillonnage permet de généraliser (d’étendre à la population totale) et de préciser les résultats. L’échantillonnage retenu devra démontrer sa pertinence pour la mesure des indicateurs attendus et permettre une comparaison pertinente et cohérente entre les données collectées au démarrage du projet (baseline). L’échantillonnage devra impérativement permettre la collecte de données désagrégées par sexe et par âge.

  • Organisation et définition du contenu du protocole. Le protocole de l’étude fournit les différentes étapes par lesquelles l’étude devra passer et fixe « qui » et « quoi » l’on veut étudier et « comment », « quand » et « où » l’enquête sera mise en place. Le protocole doit expliquer clairement et de manière concise le propos de l’étude. Le protocole est un outil essentiel qui permet de structurer et d’organiser l’étude CAP. Il est avant tout un document de travail interne mais il peut aussi être soumis aux parties prenantes. Le protocole doit inclure un plan de travail détaillé ainsi que la planification du budget et de la logistique nécessaire à la mise en place de l’enquête. Une attention particulière sera accordée à cette étape car le protocole sera reconduit lors de l’enquête finale pour faciliter une comparaison des résultats.

 

  1. Elaboration du questionnaire d’enquête. Ce questionnaire devra être soumis à la validation de l’équipe du projet puis pré-testé auprès d’un petit nombre de personnes cibles de l’enquête afin d’identifier les failles de conception et de pouvoir les réajuster. Les questions devront être adaptées en fonction des populations cibles de l’étude.

 

  1. Mise en œuvre de l’enquête. La mise en œuvre de l’enquête devra impérativement permettre la collecte de données désagrégées par sexe et par âge, avec une tranche de population représentative des jeunes et adolescent·es. Les données collectées font partie des livrables de l’enquête et devront être remises à Santé Sud.

 

  1. Analyse des données. L’analyse des données devra tenir compte du fait que chaque résultat obtenu peut soit s’appliquer à l’ensemble de la population soit être significativement différent selon les sous-groupes de populations de l’étude. Il est en ce sens impératif que l’analyse qualitative et quantitative des données soit effectuée de manière désagrégée par sexe et par âge. La dernière étape consistera à interpréter les résultats et identifier des recommandations en lien avec l’objectif et les résultats attendus de l’enquête.

  • Rédaction du rapport d’enquête CAP


  • Restitution des résultats de l’enquête CAP :

 

  • 1 restitution intermédiaire sera organisée en présence de l’équipe de Santé Sud sur base d’une présentation PowerPoint réalisée par le/la consultant·e ou le cabinet d’étude. Le rapport d’enquête provisoire sera transmis à Santé Sud au minimum une semaine avant la restitution intermédiaire afin que l’équipe du projet puisse en prendre connaissance.
  • Des allers-retours entre le/la consultant·e ou le bureau d’étude auront lieu pour intégrer les commentaires et compléments demandés par Santé Sud dans le rapport d’enquête.
  • 1 restitution finale sera organisée et ouverte aux partenaires du projet après validation du rapport d’enquête final par Santé Sud. Une présentation PowerPoint sera réalisée par le/la consultant·e ou le cabinet d’étude pour servir de support à cette restitution.

  • Zone de conduite de l’étude

 

L’étude se déroulera dans les 2 régions prioritaires du projet : Grand Tunis et El Kasserine.

Elle devra impérativement inclure :

  • 1 ONFP et 1 PMI par région d’intervention (soit un total de 2 ONFP / 2 PMI) identifiées par Santé Sud                          en lien avec les autorités sanitaires locales
  • 1 centre de santé par région d’intervention (soit un total de 2 centres de santé) identifiés par Santé Sud en lien avec les autorités sanitaires locales
  • Au moins 15 professionnel.les de santé
  • 3 chef.fes des maisons de jeunes
  • 10 animateur.rices socioculturel.les au sein des maisons de jeunes
  • 10 organisations de la société civile (OSC)
  • 1 échantillon proportionnel et représentatif des citoyen·nes (jeunes et adultes)

  • Calendrier de l’étude

 

La durée de l’étude est de 3 mois maximum par enquête (baseline) suivant ce calendrier indicatif :

 

  • 2 semaines pour l’analyse du contexte et la préparation de la collecte d’informations
  • 4 semaines pour la collecte d’informations
  • 2 semaines pour l’analyse des données, interprétations et rédaction de l’étude

 

Le calendrier proposé devra impérativement inclure des temps de validation avant la mise en œuvre de chaque étape, et des temps de restitution intermédiaires avec l’équipe de pilotage du projet. Ces temps de validation / restitution pourront inclure des demandes de précisions / révisions à apporter à l’étude en vue de sa validation finale.

 

Etapes Délais (2023)
Ouverture des candidatures    De 03/04 au 21/04
Sélection des candidatures   De 24/04 au 27/04
Contractualisation   Entre le 01/05 et le 05/05
Cadrage, analyse documentaire et élaboration d’un protocole de recherche incluant les outils de collecte de données 

Rendu du protocole de recherche, issue de la phase préparatoire et documentaire  

  Entre le 15/05 et le 29/05 

  

Phase de l’enquête terrain auprès des acteurs de l’éducation, des OSC et des citoyen-nes

Phase de l’enquête terrain auprès des acteurs de la santé

  Entre le 30/05 et le 16/06
Restitution provisoire des résultats   Semaine du 19/06 
Remise de l’enquête CAP (première version)   Le 26/06/2023 
Restitution provisoire des résultats incluant la deuxième phase de l’enquête terrain   Du 27/06 au 30/06 
Remise de l’enquête CAP finale    Début Juillet  2023

 

Remise de l’enquête CAP Baseline (première version) au plus tard le 30/06/2023

 

Livrables relatifs à l’enquête CAP Baseline :

 

Livrables en français Délais (2023)
  Documents techniques liés à la mise en place de l’étude
Un protocole de recherche finalisé   29/05
Outils de collecte de données finalisés 29/05
  Documents d’avancement/ de synthèse/ de diffusion
Un rapport intermédiaire/provisoire (première version) 19/06
Un rapport final de l’étude Vers la fin de Juin 

 

La première version du rapport de l’enquête CAP incluant l’enquête auprès des acteur.rices de l’éducation, des OSC et des citoyen.nes devra, au plus tard, être validée définitivement le 19 juin 2023.

  • COMPOSITION DES PROPOSITIONS TECHNIQUES ET FINANCIÈRES


  • Profil et compétences attendues

 

1 consultant·e national·e / 1 équipe de consultant·es / 1 centre de recherche/bureau d’étude démontrant les compétences et expériences suivantes :

 

  • Niveau Master ou équivalent en gestion des données, méthodes de sciences sociales, mesures de résultats dans l’aide au développement ou santé publique
  • Expertise d’au moins 5 ans en méthodologie d’évaluation / enquête et notamment de projets financés parl’AFD ou autres bailleurs internationaux
  • Expertise en sociologie/anthropologie et santé publique
  • Expérience et capacités de recueil et traitement de données
  • Connaissance indispensable des problématiques liées à la santé sexuelle et reproductive
  • Connaissance indispensable des problématiques liées à l’égalité de genre et aux violences basées sur le genre
  • Connaissances du système de prise en charge des survivantes des violences basées sur le genre en Tunisie
  • Expériences préalables dans la conduite d’études/d’enquête de santé publique
  • La connaissance de la Tunisie et des zones d’intervention du projet sera très appréciée
  • Autonomie et initiative
  • Maîtrise orale et écrite du français et de l’arabe indispensable
  • Maîtrise orale du dialecte Arabe tunisien serait indispensable
  • Excellentes capacités rédactionnelles
  • Esprit d’analyse et de synthèse

  • Présentation des offres

  • Offre technique (maximum 10 pages, hors annexes) :

 

Les candidat·es sont prié·es d’introduire leur dossier reprenant les éléments suivants en langue française :

  • Lettre de motivation
  • CV détaillé présentant les références et expériences similaires. En cas de candidature d’une équipe ou d’un bureau d’étude, CV du/de la chef·fe d’équipe et de chacune des personnes mobilisées pour la conduite de l’étude
  • Note méthodologique sur l’exécution de la prestation montrant la bonne compréhension des termes de référence de la mission, du contexte et des enjeux de l’enquête, la méthodologie détaillée de conduite de l’étude et intégrant une proposition détaillée pour le calendrier de mise en œuvre
  • Références détaillées des expériences / recherches en lien avec l’étude proposée. Tout partage de production antérieure illustrant les capacités de conduite de l’étude par les consultant·es sera grandement apprécié.
  • Identité physique et fiscale du soumissionnaire (copie du registre de la chambre du commerce et / ou du Numéro d’identification fiscal et/ou patente)

  • Offre financière détaillée et libellée en euros et faisant apparaitre à minima les rubriques suivantes (maximum 1 page) :
  • Honoraires
  • Frais de déplacement et de per diem
  • Autres dépenses

 

Pour cette mission soit une enquête CAP initiale et une enquête CAP finale, le cabinet d’étude dispose d’un budget maximum de 10 000 € ; sur une période de            3 mois.

Un premier versement correspondant à 20% du montant total sera versé à la signature du contrat, et 40% du montant total pour le premier livrable (restitution provisoire des résultats), etles 40% restants à la validation du livrable final (enquête CAP finale).

 

L’offre doit être adressée à Santé Sud et soumise à l’adresse email suivante en précisant dans l’objet du mail la référence 23TUNISCAP : mathias.castillo@santesud.org, copie à ap.tunisie@santesud.org et gaelle.pourreau@santesud.org au plus tard le vendredi  21/04/2023 à 23h59 (heure de Tunisie)

 

Seuls les soumissionnaires présélectionnés seront contactés.

Toutes les candidatures incomplètes seront automatiquement écartées.

 

NB : Les dossiers de candidatures resteront la propriété de Santé Sud.

 

5.3. Principaux critères d’attribution du marché

 

Critères de sélection Nombre de points
Compréhension des enjeux du projet 20 pts
Méthodologie proposée 25 pts
Proposition financière (efficience dans l’élaboration du budget,

adéquation du budget avec la méthodologie)

15 pts
Expérience et références sur la thématique 20 pts
Expérience et référence sur la zone d’intervention 20 pts

012023_TUN2000111_IOVBG_Violencesbaseessurlegenre

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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 30 March 2023


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