23 Janvier 2023 Il y a 2 ans
La Tunisie est classée parmi les pays pauvres en eau, les ressources en eau sont soumises à des pressions croissantes, un problème lancinant qui ne cesse de s’accentuer d’une année à une autre. La situation risque de s’empirer davantage à la lumière des changements climatique ce qui est de nature à menacer la sécurité hydrique et alimentaire de la Tunisie.
La Tunisie n’a, depuis de nombreuses décennies, pas connu de situation de pénurie alimentaire ou de graves difficultés d’approvisionnement ayant entrainées une quelconque insécurité alimentaire.
Le choc économique du COVID-19, suivi par la flambée des prix mondiaux des céréales face à la sécheresse locale, signifie que les subventions alimentaires de la Tunisie ne sont plus tenables étant donné la fragilité de ses finances publiques
La carence en eau est un obstacle encore plus important à l’augmentation de la production agricole de la Tunisie, dangereusement exacerbée par la mauvaise gestion des faibles ressources en eau du pays, dont environ 80% sont utilisées pour l’agriculture. La Tunisie a connu des températures élevées et des sécheresses records, alternant avec des périodes de pluies torrentielles et d’inondations qui ont fait des ravages dans l’agriculture et l’approvisionnement en eau.
Parmi les risques qui entravent la sécurité alimentaire en Tunisie, on retrouve les problèmes fonciers, l’épuisement des nappes phréatiques, la pollution, la désertification, l’inadaptation des circuits de distribution, le soutien institutionnel insuffisant accordé au secteur agricole, la hausse des coûts de production et à la consommation, le ralentissement de la croissance, les changements climatiques et le stress hydrique.
En mai 2022, le Projet d’Appui en Urgence à la Sécurité Alimentaire en Tunisie (PAUSAT) a fait suite à une requête du Gouvernement tunisien dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (AEFPF) approuvée pour faire face à la crise alimentaire et aux perturbations de l’approvisionnement en intrants agricoles découlant du conflit russo-ukrainien. Un conflit qui vient aggraver les impacts liés à la pandémie COVID 19, à la sécheresse et au contexte sociopolitique du pays.
Le secteur céréalier n’est pas épargné par les effets de la pénurie d’eau, de la forte dépendance aux conditions climatiques, des mécanismes de soutien et de financement limités, de l’insuffisance des intrants agricoles et du changement climatique, qui ont un impact direct sur la production et la productivité et exposent par conséquent le pays à la dépendance des importations.
La fragilité de la situation hydrique de la Tunisie et la dépendance de son économie de l’eau de pluie est aggravée par les effets directs et indirects du changement climatique sur les secteurs d’activités fortement dépendant de l’eau.
L’IACE en partenariat avec le Gouvernement représenté par la présidence du Gouvernement, l’UTICA, l’UTAP, a lancé en 2015 le programme « National Business Agenda- NBA » et ce suite à la signature d’une convention entre ces alliés, qui a été approuvée par le décret N° 4566 du 31 Décembre 2014.
Le National Business Agenda est un programme visant à stimuler les investissements, les activités commerciales ainsi que la croissance économique.
Dans une première phase, l’IACE et l’UTAP, ont mené conjointement une étude stratégique en vue de révéler les limites et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du secteur agricole tunisien à travers un ensemble d’enquêtes qui ont porté sur 14 filières agricoles.
Dans une deuxième phase, une étude sur le stress hydrique et son impact sur l’économie et les choix en matière de sécurité alimentaire sera élaborée en vue de développer une matrice de réformes et un état des lieux et développer de recommandations qui seront partagées avec les parties prenantes.
L’objectif de ces termes de références étant d’élaborer une étude portant sur l’impact du stress hydrique sur l’économie et son influence sur les choix en matière de sécurité alimentaire et d’émettre une matrice de réformes et de recommandations.
L’expert mandaté pour cette mission assurera les tâches suivantes :
– Avoir une expérience dans la rédaction de papiers et rapports sur la gestion des ressources en eau et la sécurité alimentaire
– Doctorat en Economie, Statistiques, Agroéconomie, Agronomie ou un domaine pertinent
– Expérience significative et confirmée en élaboration étude
– Bonne capacité rédactionnelle
– Excellente capacité d’analyses
– La connaissance du contexte socio-économique de la Tunisie
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 9 janvier 2023
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