04 Janvier 2024 Il y a 11 mois
DAMJ :
DAMJ l’association tunisienne pour la justice et l’égalité est une organisation non gouvernementale et non lucrative qui a obtenu son visa légal depuis 2011. Elle a été fondée par un groupe d’activistes depuis 2002, sous la dictature, comme étant le premier espace de solidarité sociale Queer en Tunisie .
DAMJ milite pour l’égalité et la justice entre tous les individus dans toutes les sociétés, en général et, en particulier, pour les droits des personnes LGBTQIA + et les personnes d’orientations sexuelles, des identités et des expressions de genre et des caractères sexuelles différentes et diverses et de leurs allié.e.s .
DAMJ, en s’engageant à contribuer à la création de sociétés non-violentes et non-discriminatoires, est un espace ouvert et safe qui, de par l’importance de sa trajectoire militante, comprend, reçoit, contient, interagit et soutient tous les efforts et toutes les énergies, ayant pour objectif de renverser et démolir tous les systèmes d’oppression sexuelle et/ou de genre et de fracasser les instruments de contrôle des corps et de la sexualité ainsi que de lutter contre toutes les institutions patriarcales, capitalistes et colonialistes. Lesquelles institutions produisent la violence et les politiques de marginalisation systémique et reproduisent les rapports de domination qui en découlent.
Contexte du projet :
En tenant compte de la stratégie nationale sur les droits humains et le VIH-Sida (2019-2023), et de l’Objectif Stratégique 3 du Fonds Mondial (2017-2022) visant à Promouvoir et Protéger les droits humains et l’égalité de genre, de par leur action, le FTDES,DAMJ , ATL-MST-Sida et ASF se proposent de contribuer à l’objectif global : « lever les barrières juridiques qui entravent l’accès aux services de prévention, de soins et traitements et protéger les droits humains liés au VIH pour son éradication d’ici 2030 », et ce à travers un objectif général propre à ce projet et qui est de favoriser l’accès aux services de santé et de justice de qualité et promouvoir les droits humains et l’égalité des genres pour les populations clés en Tunisie.
Il s’agit, d’une part, 1) d’améliorer le dispositif de référencement et de prise en charge des PC dans les zones d’intervention du projet ; et d’autre part, 2) de renforcer la capacité d’action des populations clés dans les zones géographiques ciblées, en les accompagnant dans la revendication et la pleine jouissance de leurs droits ; tout en 3) favorisant un environnement social et institutionnel, exempt de stigmatisations et de discriminations et propice à l’adoption des réformes respectueuses des DH et de l’égalité des genres.
Le projet sera mis en œuvre en Tunisie, et plus particulièrement dans les gouvernorats du Grand Tunis (incluant les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, Ariana et Manouba), Sfax, Sousse, Monastir et Médenine. Ce choix a été fait en tenant compte de la présence dans ces régions des membres du consortium, mais également du nombre important de populations clés.
Le projet entend fournir une assistance directe aux populations clés telles que définies par le Fonds Mondial. Plus spécifiquement, le consortium souhaite renforcer les programmes existants pour les MSM, personnes transgenres, UDI, TS et détenu.e.s, dans le but d’aboutir à une programmation complète visant à réduire les obstacles liés aux droits pour ces populations clés, tout en inscrivant les migrant.e.s dans une réflexion plus vaste quant à la conception même et à la mise en œuvre des programmes qui leur sont spécifiques. En effet, la Tunisie, traditionnellement considérée comme un pays d’émigration, s’est progressivement transformée en un pays de transit, d’accueil, voire même de destination des populations migrantes. L’appréhension des migrant.e.s comme bénéficiaires des programmes destinés à protéger leurs droits, y compris et surtout leur droit d’accès aux services de santé, ne peut être possible qu’en passant par la structuration et le renforcement de leur assise communautaire et leur autonomisation, en matière socio-économique et en culture juridique.
La logique d’intervention du projet se focalise sur 5 résultats interdépendants, visant à atteindre les objectifs spécifiques mentionnés plus haut, à savoir : Les compétences et les connaissances des parties prenantes sont renforcées en matière de référencement et de prise en charge inclusive des populations clés (R1) ; Les populations clés sont sensibilisées, en mettant l’accent sur l’accès aux services de santé et de justice et en tenant compte des enjeux spécifiques liés au genre (R2) ; Les populations clés ont un accès amélioré à l’information, aux services d’aide légale, et aux mécanismes de mobilisation communautaire (R3) ; Les populations hôtes disposent d’espaces adéquats de dialogue et d’échange autour des enjeux migratoires (R4) ; Les acteurs de changement et d’influence disposent de données probantes et d’espaces de réflexion autour des recommandations et des projets de réformes proposés dans le cadre du projet (R5).
C’est dans ce cadre Damj chercher à recruter un.e coordinateur.trice de projet, qui sera responsable de l’implémentation et du suivi des activités du projet.
TERMES DE REFERENCES :
Poste | COORDINATEUR/TRICE DE PROJET– Soussa |
Lieu d’affectation | Soussa |
Date limite | 04/01/2024 |
Date de prise de fonction | Janvier 2024 |
CONDITIONS :
Fonction générale :
Le/la coordinateur.trice de projet est responsable de la bonne implémentation et du suivi du projet. Il/elle travaille sous la supervision directe de la Responsable de comite de prise en charge, et sous la supervision générale du Directrice exécutive .
Principales responsabilités :
Responsabilité opérationnelle :
Responsabilité stratégique :
Responsabilité extérieure :
Position dans l’organigramme :
Le/la coordinateur/trice entretient de nombreuses relations fonctionnelles au sein de l’équipe nationale. Il/elle collabore étroitement avec l’équipe de son programme ainsi qu’avec les équipes des autres programmes structurant l’organisation, et ce, afin de dynamiser leurs synergies et optimiser la mise en œuvre des actions communes.
Il/elle entretient des relations fonctionnelles avec la Chargée d’appui aux projets et finances, notamment en matière de suivi budgétaire et conformité aux procédures.
Il/elle entretient des relations fonctionnelles avec le/la responsable de communication, afin d’assurer la visibilité des actions du projet.
Il/elle entretient des relations fonctionnelles avec Les assistant.es d’aide légale, afin d’assurer le bon déploiement du dispositif d’aide légale, le pourvoi de services de qualité et un suivi régulier des prises en charge.
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 26 décembre 2023
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