26 Août 2023 Il y a 1 an
L’extrémisme violent n’est lié à aucune religion, nationalité, culture ou groupe ethnique particulier. Cependant, la radicalisation des jeunes, source de violence, devient un défi majeur pour de nombreuses sociétés aujourd’hui, menaçant la sécurité et les droits fondamentaux des citoyens au niveau international.
De nombreux facteurs d’attraction et de répulsion continuent d’alimenter le risque de radicalisation en Tunisie. Au-delà des difficultés économiques aggravées par la pandémie du COVID-19, et de la crise économique mondiale due à la guerre Russe en Ukraine, la résurgence des manifestations de jeunes témoigne du fort impact social du manque d’opportunités pour les jeunes d’exercer leur citoyenneté et de faire entendre leur voix.
Le projet “Programme Réponse coordonnée à la montée de l’extrémisme violent chez les jeunes et les femmes dans les régions de Tunis, Jendouba, Kef, Kasserine et Sidi Bouzid” est financé par le Global Community Engagement and Resilience Fund (GCERF) et mis en œuvre par We Love Sousse (WLS) sous l’égide du CNLCT.
WLS est une organisation non gouvernementale fondée en 2011, dont le but est d’aider à renforcer la résilience, promouvoir une croissance inclusive et durable, co-construire une gouvernance efficace, et soutenir le développement de la société en investissant dans les personnes et leur potentiel.
L’objectif du programme est de prévenir la montée de l’extrémisme violent chez les jeunes et les femmes en les impliquant dans le développement de leur territoire, à travers des activités qui s’inscrivent dans un processus d’inclusion sociale et politique en s’appuyant sur les organisations, les communautés et les autorités locales. Le projet a été signé en août 2022 et sa mise en œuvre a débuté en septembre pour une durée de 37 mois.
L’objectif global du projet est de renforcer la résilience contre l’extrémisme violent en Tunisie.
Les zones cibles sont les régions de Tunis, Jendouba, Kef, Kasserine et Sidi Bouzid. Chacune de ces régions est touchée par des actes extrémistes violents et/ou par la présence d’éléments extrémistes violents. Le programme vise à renforcer la résilience de ces régions en responsabilisant les jeunes, en soutenant les femmes dans le développement socio-économique de leurs territoires et en participant à une sensibilisation plus large de la population à la prévention de l’extrémisme violent.
Le projet cible deux groupes de bénéficiaires directs : les jeunes et les femmes vulnérables vivant dans des zones urbaines et rurales marginalisées.
Le consultant sera chargé de mener une étude de mapping pour recenser les acteurs clés impliqués dans la prise en charge de l’extrémisme violent ainsi que les déterminants de l’extrémisme violent dans les régions cibles.
La mission d’étude terrain consistera en une série de réunions de préparation avec les autorités locales et les parties prenantes concernées dans les régions de Tunis, Jendouba, Kef, Sidi Bouzid et Kasserine. L’objectif est d’identifier les organisations, les institutions et les initiatives locales, ainsi que les autorités concernées, afin de mieux appréhender le paysage des acteurs engagés, les initiatives existantes et les meilleures pratiques en matière de prévention de l’extrémisme violent. La mission aura pour mission également d’identifier les déterminants de l’extrémisme violent auprès des jeunes des régions ciblés.
III. Tâches à réaliser :
La mission d’étude devra être réalisée conformément aux principes éthiques et aux normes professionnelles en vigueur. Le consultant devra travailler en étroite collaboration avec l’équipe du projet et partager régulièrement ses avancements et ses résultats.
VI.1 Zone géographie
La zone géographique d’intervention
VI.2 Durée de la mission :
La mission du consultant aura une durée de 4 mois à partir de la date de signature.
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 11 août 2023
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