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Consultance pour une enquête CAP Endline -Santé Sud Retour vers les opportunités


Santé Sud

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Échéance

07 Novembre 2024 Dans 1 week

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Détails de l'opportunité

Régions concernées par cette opportunité: Tunisie

 

Le projet «SentinElles » : Programme concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels et  Enquête CAP (endline) 

reproductifs et de l’égalité de genre au Maghreb 

Programme concerté pour la promotion de la santé,  

Consultance pour une enquête CAP Endline des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de  genre au Maghreb  

– SentinElles MAROC 

Secteur d’activité : Santé 

Type de contrat : Prestation de service (consultance) 

Durée de l’enquête : 12 semaines (estimation) sur une période de 3mois maximum 

Zone de conduite de la recherche : Grand Tunis, El Kasserine et Kef  

Référence de l’appel d’offre : 24TUNCAPSENTI 

Clôture le 07/11/2024 à 22h (heure de Tunisie)

  1. Informations générales

1.1. Santé Sud 

Santé Sud est une ONG française de solidarité internationale qui agit pour le droit à la santé  et à des soins de qualité pour tous·tes. Ses projets sont mis en œuvre selon une approche  fondée sur les droits et l’égalité de genre, avec une méthodologie de santé publique visant la  promotion d’un continuum de soins de qualité permettant le bien-être physique, psychique et  social des populations. 

Dans le cadre de ses programmes, Santé Sud accompagne les initiatives des acteur·rices  public·ques et associatif·ves afin de faciliter l’amélioration et/ou la mise en place de  structures durables, appropriées aux ressources humaines, économiques et techniques en  agissant à partir de projets concertés qui laissent la maîtrise des choix aux acteurs·rices  locaux·ales.  

En Tunisie, Santé Sud accompagne depuis 1986 la protection des plus vulnérables dans  différentes régions, notamment sur les questions de santé sexuelle et reproductive (SSR) et  de violences basées sur le genre (VBG). 

1.2. Programmes de Santé Sud en SDSR 

La santé sexuelle et reproductive, la promotion des droits sexuels et reproductifs et la promotion de la culture de l’égalité femmes-hommes font partie des secteurs de spécialisation et priorités d’action de Santé Sud depuis plus de 30 ans. Dans le cadre de ces programmes, Santé Sud accompagne à la fois : 

(1) Le renforcement des connaissances, aptitudes et pratiques des populations, et prioritairement des adolescent·es et des femmes, concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, à travers le partenariat et le renforcement des capacités des OSC à mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer ; 

(2) Le renforcement du continuum de soins pour les adolescent·es, les femmes, les nouveau-nés et les enfants par la mise en place de dispositifs de formation et d’accompagnement visant le renforcement des capacités des professionnel·les de santé et des établissements de santé publics à dispenser des soins de qualité, bientraitants et respectueux des droits des patient·es. 

  1. Contexte et justification

2.1. Le programme SentinElles  

Le programme SENTINELLES « concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels  et reproductifs et de l’égalité de genre au Sahel et au Maghreb » 

Le « projet concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de  l’égalité de genre au Sahel et au Maghreb » nommé “SENTINELLES” est mis en œuvre en  Tunisie dans 2 régions ; Grand Tunis et El Kasserine. En ciblant chaque niveau de  l’environnement des femmes, l’action vise un changement de paradigme concernant la  perception des femmes et le respect de leurs droits, dont en premier lieu le droit à la santé,  incluant la lutte contre les discriminations et violences basées sur le genre. Afin de déployer  opérationnellement certaines activités du projet, Santé Sud est en partenariat avec deux  associations locales, Beity et le Groupe Tawhida Ben Cheikh. 

L’action répond également aux besoins des populations de la Tunisie où, alors que 50,4% de  la population est de sexe féminin (6,05 millions de femmes dont 24,2% ont moins de 15 ans),  les discriminations et violences basées sur le genre sont nombreuses. L’Enquête nationale  sur la violence à l’égard des femmes en Tunisie montre que le taux d’activité pour la  population féminine est de 26,3% contre 68,7% chez les hommes, le taux de chômage des  diplômées du supérieur est de 40,8% pour les femmes contre 21,2% chez les hommes alors  que les diplômées femmes constituent 66,5% de l’ensemble des diplômés, 28,8% des  emplois occupés par les femmes ne sont pas sécurisés par un contrat de travail et le taux  d’informalité des femmes dans le secteur privé est de 16,5%. 57% des femmes ont subi au  moins un acte de violence, surtout en milieu conjugal (52% des violences), que la violence  touche davantage les moins instruites, les plus jeunes, les femmes sans activité  professionnelle ou en situation de vulnérabilité (femmes migrantes). Les enfants sont aussi  touchés : violence sexuelle chez les adolescentes recrutées comme domestiques, mariage  d’enfants, exploitation, prostitution. La COVID-19 a amplifié cette vulnérabilité : augmentation  des VBG dues à la cohabitation, perte de revenus, augmentation des charges domestiques.  Les problèmes à traiter résultent du manque de mise en pratique des décisions politiques en  termes d’égalité et de carcans sociaux persistants tels que les stéréotypes socioculturels  sexistes, encore très présents dans les médias, et les dynamiques de domination masculine. 

Le pays manifeste des résistances à la loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à  l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ainsi son application reste partielle et peu  de ressources sont disponibles pour sa mise en œuvre. Les violences conjugales sont  perçues comme une affaire privée, ce qui place ces femmes dans une situation d’isolement.  La grande majorité des actes de violence ne sont pas rapportés aux autorités, traduisant une  culture d’acceptation de la violence, la méconnaissance des textes de lois et des services de  protection disponibles, avec un besoin majeur en promotion des droits, dont le droit à la  santé, et de sensibilisation à l’égalité femmes-hommes. 

Au niveau des services de protection disponibles, les services sont insuffisants pour couvrir  les besoins et ne répondent pas aux normes de qualité requises : on y observe une  stigmatisation importante des femmes et des survivant·es de VBG avec de nombreux  professionnel·les non formé·es à la santé sexuelle et aux droits des victimes.  

De manière générale, les violences vécues par les enfants et les femmes sont perçues  comme une affaire privée et la grande majorité des actes de violence ne sont pas rapportées  aux autorités. En Tunisie, ces violences avoisinent les 48% des femmes, avec une  prédominance des violences dans le cadre familial (17,4%) ou en couple (15,1%). 

En outre, les droits sexuels et reproductifs sont peu et mal connus aussi bien de la part des  populations que de la part des professionnel·les de santé, malgré l’engagement des OSC et  des politiques nationales pour les promouvoir et les faire (re)connaitre. Les campagnes de  sensibilisations sont insuffisantes en Tunisie et les femmes et jeunes manquent  d’informations complètes et sûres sur leurs droits sexuels et reproductifs et les services  existants. Ces faits et chiffres traduisent une culture d’acceptation de la violence, la  méconnaissance des textes de lois et des services de protection disponibles, avec un besoin  majeur en promotion des droits, dont le droit à la santé, et de sensibilisation à l’égalité  femmes-hommes. Cette situation a des répercussions directes sur les taux de morbi mortalité maternelle et néonatale : les adolescentes et les femmes consultent peu, ou trop  tard, ce qui entraînent de nombreuses complications gynécologiques et obstétricales  évitables. 

2.2. Enjeux et objectifs de l’enquête CAP endline 

L’objectif de la mission est de réaliser une enquête Connaissances, Attitudes, Pratiques  (CAP) Endline sur les connaissances et les pratiques des professionnel·les de santé, des 

OSC partenaires et des usager·es de services, notamment les adolescent·es et les jeunes, concernant les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) et les dispositifs existants en  matière de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les régions du Grand  Tunis, de Kasserine et du Kef. 

Dans le cadre du projet, cela permettra de :  

  • Constater s’il y a eu des évolutions dans les pratiques et les connaissances des  groupes cibles du projet avant et après la mise en place des activités. 
  • Produire de nouvelles données de référence pour lancer la nouvelle phase du projet  

La mesure d’amélioration des connaissances et du changement de comportement en  matière de genre, de SDSR ainsi que le degré de satisfaction des bénéficiaires vis-à-vis des  services de prise en charge de VBG sont des indicateurs fondamentaux du programme. Une  première enquête CAP baseline a déjà été menée en début de programme afin de pouvoir  récolter ces données en amont du lancement des activités. 

  1. L’Enquête CAP

3.1. Objectifs de l’étude 

Objectif général : Réaliser une enquête Connaissances, Attitudes, Pratiques (CAP) endline  sur la connaissance et les pratiques des groupe cibles en matière de droits et dispositifs  existants de SSR et de lutte contre les violences basées sur le genre. 

Cette enquête doit servir à récolter les indicateurs d’objectifs finaux, des résultats et des  produits du projet.  

L’étude permettra de mesurer et analyser les points suivants : 

  • Les valeurs finales des différents indicateurs de produits, résultats et objectifs définis  dans le cadre logique ; 
  • L’évolution des pratiques, connaissances, attitudes des groupe cibles au regard des  indicateurs obtenus lors de l’enquête baseline 

Elle devra permettre de tirer des conclusions sur la pertinence des choix d’activités en  termes de mesures d’accompagnement et analyse d’impact en vue de donner des  recommandations dans l’éventualité d’une suite donnée à ce programme. 

Groupes cibles : L’enquête ciblera au moins :  

  • 15 professionnel·les de santé des établissements partenaires 
  • 10 membres des OSC partenaires en charge des activités d’écoute et de sensibilisation 15 bénéficiaires de services SSR dans les établissements partenaires 10 survivant·es de VBG prise en charge dans les établissements partenaires 1 échantillon proportionnel et représentatif de jeunes et adolescent·es des zones cibles  du projet 

L’équipe projet Santé Sud facilitera la réalisation des entretiens avec les différents groupes  cible.  

Livrables : 

1 enquête CAP endline sur les pratiques et connaissances en matière de SDSR et des  dispositifs de lutte contre les violences basées sur le genre. 

Objectifs spécifiques

Selon la méthodologie quantitative : 

  1. Mesurer le niveau d’information et de connaissances de la population cible sur la  santé, les droits sexuels et reproductifs, et l’égalité femmes-hommes. 
  2. Mesurer le taux de satisfaction des bénéficiaires des services de prise en charge de  violences basées sur le genre. 
  3. Déterminer les indicateurs finaux qui permettront d’alimenter l’évaluation en fin de  programme. 

Selon la méthodologie qualitative : 

  1. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques des usager·es de services concernant la santé sexuelle et reproductive et leurs vulnérabilités et les risques  associées en ce qui est des abus et des violences basées sur le genre. 
  2. Analyser la perception, les attitudes et les pratiques du personnel des services de  santé concernant la santé sexuelle et reproductive, le repérage des violences et  l’orientation des victimes 
  3. Mesurer l’intégration de la dimension genre dans l’offre de services de prise en  charge des violences basées sur le genre. 
  4. Mesurer l’intégration des aspects de la santé sexuelle et reproductive dans la prise en  charge des violences basées sur le genre. 

3.2. Résultats attendus 

Indicateurs partenaires : 

– Le taux d’augmentation de connaissances des OSC partenaires sur les DSSR, incluant la  prévention des VBG et la protection des survivant.es  

– Le taux d’augmentation des capacités des OSC partenaires à assurer la promotion des  DSSR et de l’égalité de genre 

– Le taux d’augmentation des connaissances et d’amélioration des pratiques des  écoutant·es des cellules d’écoute partenaires concernant les DSSR et les procédures  nationales de prise en charge des VBG 

– Le taux d’augmentation de la satisfaction des survivant·es de VBG dans les centres  d’écoute des OSC partenaires 

Indicateurs établissements de santé : 

– Le taux d’augmentation de la satisfaction des adolescent·es, des femmes et des  survivant·es de VBG vis-à-vis de la prise en charge SSR dans les établissements  partenaires, notamment sur le caractère bienveillant et respectueux des soins 

– Le taux d’augmentation des connaissances et d’amélioration des pratiques des  professionnel·les de santé concernant les soins gynécologiques et obstétricaux 

– Le taux d’augmentation des connaissances et d’amélioration des pratiques des  professionnel·les de santé concernant les DSSR et les procédures nationales de prise en  charge des VBG 

Indicateurs jeunes : 

– Taux d’augmentation des connaissances et des pratiques des adolescent·es et des  jeunes concernant la santé sexuelle et reproductive, incluant la protection des  survivant·es de VBG

3.3. Méthodologie 

La méthode attendue pour cette enquête comprendra impérativement les étapes ci-après.  L’intégration de ces étapes devra clairement ressortir dans le calendrier détaillé d’exécution  de l’enquête inclus dans la proposition technique et financière des candidat·es. 

1 – Identification de la population à interroger 

C’est une étape incontournable de l’enquête puisque c’est à partir de cela que sont  déterminés la taille de l’échantillon, le temps nécessaire pour collecter les données, le type  d’interviews et aussi le nombre de questionnaires à développer. Cette étape se fera en lien  étroit avec les équipes du projet de Santé Sud. L’identification de la population à interroger  devra impérativement permettre la collecte de données désagrégées par sexe et par âge,  avec une tranche de population représentative des jeunes et adolescent·es.  

Les populations cibles suivantes devront impérativement être intégrées dans la méthodologie  proposée : 

  • 15 professionnel·les de santé des établissements partenaires 
  • 10 membres des OSC partenaires en charge des activités d’écoute et de  sensibilisation 
  • 15 bénéficiaires de services SSR dans les établissements partenaires 10 survivant·es de VBG prise en charge dans les établissements partenaires 1 échantillon proportionnel et représentatif de jeunes et adolescent.es des zones  cibles du projet 

2 – Sélection de l’échantillonnage 

En définissant ce qui est inclus dans l’étude et combien de personnes sont nécessaires à  l’étude, l’échantillonnage permet de généraliser (d’étendre à la population totale) et de  préciser les résultats. L’échantillonnage retenu devra démontrer sa pertinence pour la  mesure des indicateurs attendus et permettre une comparaison pertinente et cohérente entre  les données collectées au démarrage du projet (baseline) et en fin de projet (endline).  L’échantillonnage devra impérativement permettre la collecte de données désagrégées par  sexe et par âge. 

3 – Organisation et définition du contenu du protocole 

Le protocole de l’étude fournit les différentes étapes par lesquelles l’étude devra passer et  fixe les groupes cible et les thématiques que l’on veut étudier mais aussi comment, quand et  où les entretiens seront mis en place. Le protocole doit expliquer clairement et de manière  concise le propos et le déroulé de l’étude. Le protocole est un outil essentiel qui permet de  structurer et d’organiser l’étude CAP. Il est avant tout un document de travail interne mais il  peut aussi être soumis aux parties prenantes. Le protocole doit inclure une méthodologie et  un plan de travail détaillé ainsi que la planification du budget et de la logistique nécessaire à  la mise en place de l’enquête.  

4 – Elaboration du questionnaire d’enquête 

Ce questionnaire devra être soumis à la validation de l’équipe du projet puis pré-testé auprès  d’un petit nombre de personne cible de l’enquête afin d’identifier les failles de conception et  de pouvoir les réajuster. Les questions devront être adaptées en fonction des populations  cibles de l’étude. 

5 – Mise en œuvre de l’enquête 

La mise en œuvre de l’enquête devra impérativement permettre la collecte de données 

désagrégées par sexe et par âge, avec une tranche de population représentative des jeunes  et adolescent·es. Cela passe par l’organisation de missions de collecte de données sur le  terrain, coordonnées et validées en amont avec les équipes de Santé Sud. Les consultant·es  devront proposer une méthodologie de collecte des données adaptée aux thématiques du  projet (anonymat des survivantes, sensibilité au genre) et aux normes culturelles du pays.  Les données doivent être à la fois qualitatives et quantitatives. Les consultant·es proposeront  le type d’entretien qui correspond le mieux à chaque groupe cible (individuels, focus group,  directif / semi directif, etc). Les données collectées font partie des livrables de l’enquête et  devront être remises à Santé Sud. 

6 – Analyse des données 

L’analyse des données devra tenir compte du fait que chaque résultat obtenu peut soit  s’appliquer à l’ensemble de la population soit être significativement différent selon les sous groupes de populations de l’étude. Il est en ce sens impératif que l’analyse qualitative et  quantitative des données soit effectuée de manière désagrégée par sexe et par âge. La  dernière étape consistera à interpréter les résultats et identifier des recommandations en lien  avec l’objectif et les résultats attendus de l’enquête. 

6 – Rédaction du rapport d’enquête CAP 

7 – Restitution des résultats de l’enquête CAP 

  • 1 restitution intermédiaire sera organisée en présence de l’équipe de Santé Sud sur  base d’une présentation PowerPoint réalisée par le/la consultant·e ou le cabinet  d’étude. Le rapport d’enquête provisoire sera transmis à Santé Sud au minimum une  semaine avant la restitution intermédiaire afin que l’équipe du projet puisse en  prendre connaissance. 
  • Des allers-retours entre le/la consultant·e ou le bureau d’étude auront lieu pour  intégrer les commentaires et compléments demandés par Santé Sud dans le rapport  d’enquête. 
  • 1 restitution finale sera organisée après validation du rapport d’enquête final par  Santé Sud. Une présentation PowerPoint sera réalisée par le/la consultant·e ou le  cabinet d’étude pour servir de support à cette restitution. 

3.4. Zone de conduite de l’étude 

L’étude se déroulera dans les 2 régions prioritaires du projet : Grand Tunis et Kasserine  Ainsi que dans 1 nouvelle région en prospection : Le Kef 

3.5. Calendrier de l’étude 

La durée de l’étude est de 3 mois maximum suivant ce calendrier indicatif :

4 semaines pour l’analyse du contexte et la préparation de la collecte d’informations

4 semaines pour la collecte d’informations 

  • 4 semaines pour l’analyse des données, interprétations et rédaction de l’étude 

Le calendrier proposé devra impérativement inclure des temps de validation avant la mise en  œuvre de chaque étape, et des temps de restitution intermédiaires avec l’équipe de pilotage  du projet. Ces temps de validation / restitution pourront inclure des demandes de précisions /  révisions à apporter à l’étude en vue de sa validation finale. 

Remise de l’enquête CAP endline au plus tard le 02/02/2025.

Livrables concernant relatifs à l’enquête CAP endline: 

Livrables  Délais de livraison
Démarrage de la mission
Signature du contrat  11 novembre 2024
Réunion de cadrage  Semaine du 11 novembre  

2024

Revue documentaire  11 – 29 novembre 2024
Documents techniques liés à la mise en place de l’enquête
Un protocole de recherche finalisé  29 novembre 2024
Outils de collecte de données finalisés  6 décembre 2024
Collecte des données
Ateliers / rencontres  9 – 27 décembre 2024
Documents d’avancement  27 décembre 2024
Restitution provisoire
Un rapport intermédiaire / provisoire  10 janvier 2025
A/R sur le rapport intermédiaire  13 – 17 janvier 2025
Intégration des commentaires + envoi d’une  V2 du rapport intermédiaire  24 janvier 2025
Relecture finale + commentaires  Semaine du 27 janvier  

2025

Restitution rapport final
Envoi rapport final de l’enquête CAP  2 février 2025
Réunion de restitution des résultats  3 février 2025

 

  1. Composition des propositions techniques et financières 

4.1. Profil et compétences attendues 

1 consultant·e / 1 équipe de consultant·es / 1 centre de recherche/bureau d’étude  démontrant les compétences et expériences suivantes : 

  • Niveau Master ou équivalent en gestion des données, méthodes de sciences  sociales, mesures de résultats dans l’aide au développement ou santé publique
  • Expertise d’au moins 5 ans en méthodologie d’évaluation / enquête  
  • Expertise en sociologie/anthropologie et santé publique 
  • Expérience et capacités de recueil et traitement de données 
  • Connaissance indispensable des problématiques liées à la santé sexuelle et  reproductive, à l’égalité de genre et aux violences basées sur le genre 
  • Connaissances du système de prise en charge des survivantes des violences basées  sur le genre en Tunisie serait un atout 
  • La connaissance de la Tunisie et des zones d’intervention du projet sera très  appréciée 
  • Autonomie et initiative 
  • Maîtrise orale et écrite du français et de l’arabe darija indispensable 
  • Excellentes capacités rédactionnelles 
  • Esprit d’analyse et de synthèse 

4.2. Présentation des offres

Offre technique (maximum 10 pages, hors annexes) : 

Les candidat·es sont prié·es d’introduire leur dossier reprenant les éléments suivants en  langue française : 

  • Lettre de motivation 
  • CV détaillé présentant les références et expériences similaires. En cas de  candidature d’une équipe ou d’un bureau d’étude, CV du/de la chef·fe d’équipe et de  chacune des personnes mobilisées pour la conduite de l’étude 
  • Note méthodologique sur l’exécution de la prestation montrant la bonne  compréhension des termes de référence de la mission, du contexte et des enjeux de  l’enquête, la méthodologie détaillée de conduite de l’étude et intégrant une  proposition détaillée pour le calendrier de mise en œuvre 
  • Références détaillées des expériences / recherches en lien avec l’étude proposée.  Tout partage de production antérieure illustrant les capacités de conduite de l’étude  par les consultant·es sera grandement apprécié. 
  • Identité physique et fiscale du soumissionnaire (copie du registre de la chambre du  commerce et du Numéro d’identification fiscal) 

Offre financière détaillée et libellée en euros et faisant apparaitre (maximum 1 page) : Honoraires 

  • Frais de déplacement et de perdiem 
  • Autres dépenses 

Pour cette mission soit une enquête CAP finale, le cabinet d’étude dispose d’un budget  maximum de 13 000 € TTC sur une période de 3 mois. 

Un premier versement correspondant à 30% du montant total sera versé à la signature du  contrat, 30% à la réception du document d’avancement et les 40% restants à la validation du  livrable final. 

L’offre doit être adressée à Santé Sud et soumise à l’adresse email suivante en précisant  dans l’objet du mail la référence 24TUNCAPSENTI : chirine.ben-aissa@santesud.org et  ap.tunisie@santesud.org au plus tard le dimanche 07/11/2024 à 22H, heure de Tunisie. 

Seuls les soumissionnaires présélectionnés seront contactés. 

Toutes les candidatures incomplètes seront automatiquement écartées. Santé Sud se réserve le droit de clôturer le processus de sélection plus tôt si une  candidature correspond aux attentes.  

NB : Les dossiers de candidatures resteront la propriété de Santé Sud.

4.3. Principaux critères d’attribution du marché

Critères de sélection  Nombre de points
Compréhension des enjeux du projet  20 pts
Méthodologie proposée  20 pts
Proposition financière (efficience dans l’élaboration du budget, adéquation du budget avec la méthodologie) 20 pts
Expérience et références sur la thématique  20 pts
Expérience et référence sur la zone d’intervention  20 pts
Pertinence du/des CV proposé(s)  20 pts

SentinElles Tunisie_TDR enquête CAP endline VF

Critères d'éligibilité

  • Niveau Master ou équivalent en gestion des données, méthodes de sciences  sociales, mesures de résultats dans l’aide au développement ou santé publique
  • Expertise d’au moins 5 ans en méthodologie d’évaluation / enquête 
  •   Expertise en sociologie/anthropologie et santé publique 
  • Expérience et capacités de recueil et traitement de données 

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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 25 October 2024


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