30 Mai 2023 Il y a 1 an
Audit Financier
Projet : Essentielles
Fondé en 2012, juste après la révolution, le Laboratoire de l’économie sociale et solidaire (Lab’ess) est une organisation dont la mission est de soutenir le mouvement associatif et d’appuyer l’entrepreneuriat social comme levier d’un développement solidaire, inclusif et durable.
Le Lab’ess a su évoluer et s’adapter à son contexte pour agir toujours plus efficacement auprès des acteur.rice.s du changement et démultiplier son impact.
Aujourd’hui présent à Tunis, au sein de son espace de travail collaboratif, hors les murs en régions et également dans les pays de la région MENA, le Lab’ess, sensibilise, accompagne et finance toutes celles et ceux qui entreprennent en faveur de l’intérêt général à travers différents projets et programmes innovants.
Le Lab’ess propose un programme d’incubation complet pour accompagner les porteuses de projets d’innovation sociale sur une période de 4 mois, ainsi qu’une équipe dédiée et sensibilisée au service des entrepreneuses.
ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL MISE EN RÉSEAU
16 formations collectives
40 accompagnements individuels
2 événements de networking
Un financement jusqu’à
20 000 dinars à l’issu du programme
FORMATION
FINANCEMENT
RÉSEAU INTERNATIONAL VISIBILITÉ
1.1 RESPONSABILITES DES PARTIES AU MANDAT
Le terme « bénéficiaire » comprend, le cas échéant, ses entités affiliées.
Il incombe au Bénéficiaire de fournir un rapport financier sur l’action financée grâce au contrat de subvention qui respecte les conditions du contrat de subvention et de veiller à ce que ledit rapport corresponde au système de comptabilité et de tenue des registres du bénéficiaire, ainsi qu’à ses comptes et relevés. Il appartient au bénéficiaire de fournir des informations suffisantes et adéquates, à la fois financières et non financières, pour étayer le rapport financier.
Le Bénéficiaire reconnaît que la capacité de l’auditeur d’exécuter les procédures imposées par le présent mandat dépend effectivement de l’accès total et inconditionnel, que le bénéficiaire et, le cas échéant, son (ses) entité affiliée lui garantissent, à son (leur) personnel et à son (leur) système de comptabilité et de tenue des registres, ainsi qu’à ses (leurs) comptes et relevés.
L’ « auditeur » est chargé d’exécuter les procédures convenues de la façon définie dans les présents Termes de Référence (TdR). Le terme « auditeur » désigne le cabinet d’audit engagé par contrat pour exécuter le présent mandat et présenter au bénéficiaire un rapport d’observations factuelles. Le terme « auditeur » peut désigner la personne ou les personnes qui réalisent la vérification, généralement l’associé responsable du mandat ou d’autres membres de l’équipe responsable dudit mandat. L’associé responsable du mandat est l’associé ou une autre personne du cabinet d’audit qui assume la responsabilité du mandat et du rapport émis au nom dudit cabinet et qui dispose de l’autorité nécessaire conférée par un organe professionnel, juridique ou réglementaire.
En souscrivant à ces TdR, l’auditeur confirme qu’il remplit au moins l’une des conditions suivantes :
L’auditeur et/ou le cabinet est membre d’une organisation nationale d’experts-comptables, qui est, elle-même, membre de l’International Federation of Accountants (IFAC).
L’auditeur et/ou le cabinet est membre d’une organisation nationale d’experts-comptables. Bien que l’organisation ne soit pas membre de l’IFAC, l’auditeur s’engage à exécuter le présent mandat conformément aux normes de l’IFAC et à la déontologie exposée dans les présents TdR.
L’auditeur et/ou le cabinet est inscrit comme contrôleur légal des comptes au registre public d’un organe de supervision public dans un pays tiers, et ce registre applique les principes de supervision publique exposés dans la législation du pays concerné (cette option s’applique aux auditeurs et cabinets d’audit basés dans un pays tiers).
1.2 OBJET DU MANDAT
Le présent mandat a pour objet le rapport financier relatif au contrat de subvention pour la période du <28 septembre 2022> au <27 septembre 2024> et l’action intitulée
L’audit financier se produit pour chaque année civile, le présent rapport d’audit concerne le rapport
1.3 RAISON DU MANDAT
Le Bénéficiaire est tenu de soumettre à l’administration contractante un rapport de vérification des dépenses établi par un auditeur externe pour étayer le paiement sollicité par le Bénéficiaire au titre de l’article 2 des conditions générales du contrat de subvention. L’ordonnateur de la Caisse des Dépôts et Consignations tunisienne a besoin de ce rapport, étant donné que le paiement des dépenses demandé par le Bénéficiaire est subordonné aux observations factuelles qu’il contient.
1.4 TYPE DE MANDAT ET OBJECTIF
Cette vérification des dépenses porte sur l’exécution de certaines procédures convenues en ce qui concerne le rapport financier relatif au contrat de subvention. Cette vérification doit permettre à l’auditeur d’appliquer les procédures spécifiques énumérées à l’annexe 2A des présents TdR et de soumettre au Bénéficiaire un rapport d’observations factuelles en ce qui concerne les procédures spécifiques de vérification mises en œuvre. Dans le cadre de cette vérification, l’auditeur examine les informations factuelles contenues dans le rapport financier du Bénéficiaire et les compare aux conditions du contrat de subvention. Ce mandat ne contenant aucun engagement d’assurance, l’auditeur ne fournit aucun avis d’audit et aucune assurance. L’administration contractante évalue les observations factuelles communiquées par l’auditeur et en tire ses propres conclusions.
1.5 NORMES ET ETHIQUE
L’auditeur exécute ce mandat :
– Dans le respect de la norme International Standard on Related Services (ISRS) 4400 « Engagements to perform Agreed-upon Procedures regarding Financial Information » [Missions d’exécution de procédures convenues en matière d’information financière], éditée par l’IFAC ;
– En conformité avec le « Code of Ethics for Professional Accountants » [code d’éthique pour comptables professionnels], élaboré et publié par le International Ethics Standards Board for Accountants (IESBA) [Conseil international pour les normes éthiques des comptables] de l’IFAC. Ce code énonce des principes éthiques fondamentaux pour les auditeurs portant sur l’intégrité, l’objectivité, l’indépendance, la compétence professionnelle, l’obligation de prudence et de diligence, la confidentialité, le comportement professionnel et les normes techniques. Bien que l’ISRS 4400 ne prévoie pas l’indépendance comme critère pour les missions convenues, l’administration contractante exige que l’auditeur soit indépendant du bénéficiaire et se conforme aux exigences d’indépendance du code d’éthique pour comptables professionnels de l’IFAC.
1.6 PROCEDURES, PREUVES ET DOCUMENTATION
L’auditeur planifie les activités de manière à permettre l’exécution d’une vérification efficace des dépenses. L’auditeur met en œuvre les procédures énumérées à l’annexe 2A des présents TdR (« Liste des procédures spécifiques à exécuter ») et applique les lignes directrices figurant à l’annexe 2B (« Lignes directrices relatives aux procédures spécifiques à exécuter »). Les preuves à utiliser pour l’exécution des procédures prévues à l’annexe 2A correspondent à toutes les informations financières et non financières permettant d’examiner les dépenses déclarées par le Bénéficiaire dans le rapport financier. L’auditeur se fonde sur les preuves ainsi obtenues pour établir son rapport d’observations factuelles. L’auditeur assortit les points importants de justificatifs qui serviront à étayer le rapport d’observations factuelles et à garantir que les travaux ont été exécutés dans le respect de l’ISRS 4400 et des présents TdR.
1.7 ÉTABLISSEMENT DU RAPPORT
Le rapport de vérification des dépenses devrait décrire l’objectif, les procédures convenues et les observations factuelles du mandat d’une manière suffisamment détaillée pour permettre au Bénéficiaire et à l’administration contractante de comprendre la nature et la portée des procédures exécutées par l’auditeur et des observations factuelles communiquées par celui-ci.
L’utilisation du modèle de rapport de vérification des dépenses dans le cadre d’un contrat de subvention figurant à l’annexe 3 des présents TdR est obligatoire. Ce rapport devrait être fourni par l’auditeur à
1.8 AUTRES CONDITIONS
Le budget du mandat est de <3 000 euros>.
L’ensemble des frais remboursables et des indemnités en TTC (par exemple déplacement, autre) sont inclus dans le budget.
1.9 TRAITEMENT DES APPLICATIONS
Modalité d’envoi :
Les candidats intéressés sont invités à soumettre une offre technique et financière. L’offre technique doit comprendre les éléments suivants :
Note explicative sur la compréhension des termes de référence et la motivation de la candidature ;
Présentation de l’approche méthodologique et de l’organisation envisagées pour la mission ;
Calendrier indicatif et plan de travail pour la réalisation des activités de l’audit ;
Estimation des jours/homme, et répartition prévisionnelle de la charge au sein de l’équipe si applicable ;
CV du responsable et du personnel incluant l’expérience acquise dans des prestations similaires et toute référence pertinente à la présente mission.
L’offre financière doit comprendre une description détaillée de l’ensemble des coûts proposés, notamment le tarif journalier ou forfaitaire, le nombre de jours/homme, et tout frais annexe.
Les offres sont à envoyer, par mail, en langue française, avec en objet la référence : « Mission d’audit financier – Essentielles », impérativement aux adresses suivantes : « olfa.belajouza@labess.tn et maya.benyoussef@labess.tn » avec demande d’accusé de réception.
Date limite d’envoi des candidatures : le « 26/05/2023 »
Date estimée de démarrage : le « 26/06/2023 »
Modalité de sélection :
Le Consultant sera choisi par la méthode de sélection fondée sur la qualité et le coût :
Offre technique : compréhension des TDR, méthodologie, expérience du ou des consultants
Offre financière : tarifs journaliers, nombre de jours proposés, frais annexes, offre globale correspondant au budget disponible.
L’évaluation suivra la grille d’évaluation suivante :
Critères d’évaluation – Pondération
OFFRE TECHNIQUE 80% Compréhension des TdR et pertinence de la méthodologie proposée 20% Formation et expérience 30%
Expériences d’audit de structures associatives 10% Expériences d’audit de projets internationaux 10% Expérience dans l’audit de financement public 10%
Qualifications du responsable et du personnel 15% Calendrier prévisionnel d’intervention et estimation des charges en jour/homme 15% OFFRE FINANCIERE 20%
TOTAL | 100% |
Pour le Bénéficiaire : Pour l’auditeur :
Signature Signature < Rachid Abidi, représentant légal > < nom et fonction > < date > < date >
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Annexe 2A Liste des procédures spécifiques à exécuter
1.1 CONDITIONS DU CONTRAT DE SUBVENTION
L’auditeur :
– Acquiert une connaissance suffisante des conditions du contrat de subvention en procédant à un examen attentif de celui-ci et de ses annexes, ainsi que d’autres informations utiles, et en interrogeant le Bénéficiaire ;
– Veille à obtenir une copie du contrat de subvention original (signé par le bénéficiaire et l’administration contractante) et de ses annexes ;
– Se fait remettre et étudie le rapport (qui comporte une section narrative et une section financière), conformément à l’article 2.1 des conditions générales ;
– Vérifie si le contrat de subvention compte un seul ou plusieurs bénéficiaires (voir partie introductive du contrat de subvention ; lorsqu’il y a plusieurs bénéficiaires, on utilise le terme de « Bénéficiaire ») ;
– Vérifie si le bénéficiaire a une ou des entités affiliées (voir l’article 7.1 des conditions particulières).
Remarque : les deux dernières procédures ont pour objectif que l’auditeur comprenne les responsabilités du (des) bénéficiaire en matière d’établissement de rapport et d’accès au personnel et aux documents.
1.2 RAPPORT FINANCIER RELATIF AU CONTRAT DE SUBVENTION
L’auditeur vérifie que le rapport financier remplit les conditions suivantes qui figurent à l’article 2 des conditions générales du contrat de subvention :
– Le rapport financier doit être conforme au modèle figurant à l’annexe VI du contrat de subvention ;
– Le rapport financier doit couvrir la totalité des coûts éligibles de l’action, indépendamment de la part de financement de l’administration contractante ;
– Le rapport financier doit être établi dans la langue du contrat de subvention ;
1.3 REGLES DE COMPTABILITE ET DE TENUE DES REGISTRES
– L’auditeur vérifie – lors de l’exécution des procédures énumérées dans la présente annexe – que le bénéficiaire a respecté les règles de comptabilité et de tenue des registres prévues à l’article 16 des conditions générales du contrat de subvention, à savoir notamment :
– Les comptes tenus par le bénéficiaire pour la mise en œuvre de l’action doivent être précis et réguliers ;
– Le bénéficiaire doit disposer d’un système de comptabilité à double entrée ;
– Les comptes et dépenses relatives à l’action doivent être aisément traçables, identifiables et vérifiables.
1.4 COMPARAISON ENTRE LE RAPPORT FINANCIER ET LE SYSTEME ET LES DOCUMENTS COMPTABLES DU
BENEFICIAIRE
L’auditeur compare les informations contenues dans le rapport financier avec le système et les documents comptables du bénéficiaire (par exemple, balance générale des comptes, comptes du grand livre, journaux auxiliaires, etc.).
1.5 TAUX DE CHANGE
L’auditeur vérifie que le rapport financier concernant l’action est présenté dans la monnaie stipulée dans les conditions particulières et conformément à l’article 15.8 des conditions générales. Il vérifie que les coûts encourus dans des monnaies autres que celle utilisée dans les comptes du bénéficiaire concernant l’action ont été convertis conformément aux pratiques habituelles de comptabilité du bénéficiaire et à l’article 15.8 des conditions générales, sauf disposition contraire figurant dans les conditions particulières.
2 PROCEDURES DE VERIFICATION DE LA CONFORMITE DES DEPENSES AVEC LE BUDGET ET CONTROLE ANALYTIQUE
2.1 BUDGET DU CONTRAT DE SUBVENTION
L’auditeur exécute un contrôle analytique des rubriques de dépenses du rapport financier.
Il vérifie que le budget mentionné dans le rapport financier correspond à celui du contrat de subvention (authenticité et autorisation du budget initial) et que les dépenses encourues étaient prévues dans le budget du contrat de subvention.
2.2 MODIFICATION DU BUDGET DU CONTRAT DE SUBVENTION
L’auditeur vérifie si des modifications ont été apportées au budget du contrat de subvention. Si tel est le cas, l’auditeur vérifie que le Bénéficiaire :
– A demandé une modification du budget et obtenu un avenant au contrat de subvention, lorsque cet avenant était nécessaire (article 9 des conditions générales) ;
– A informé l’administration contractante de la modification lorsque celle-ci relevait de l’article 9.4 des conditions générales et qu’un avenant au contrat de subvention n’était pas nécessaire.
3 PROCEDURES DE VERIFICATION DES DEPENSES SELECTIONNEES
3.1 ÉLIGIBILITE DES COUTS
L’auditeur vérifie, pour chaque poste de dépenses sélectionné, les critères d’éligibilité exposés ci-dessous.
(1) Coûts réels encourus (article 14.1)
L’auditeur vérifie que les dépenses réelles relatives à un élément sélectionné ont été encourues par le bénéficiaire ou son/ses entité(s) affiliée(s). L’auditeur doit tenir compte des conditions détaillées en matière de coûts réels telles qu’exposées à l’article 14.1 (i) à (iii). À cette fin, l’auditeur examine les justificatifs (par exemple, factures, contrats) et la preuve de paiement. L’auditeur examine également les justificatifs des travaux effectués, des biens reçus ou des services fournis et il vérifie l’existence d’actifs, le cas échéant.
Au stade du rapport final, les coûts encourus au cours de la période de mise en œuvre, mais non encore acquittés, peuvent être acceptés en tant que coûts réels encourus, pour autant 1) qu’un passif existe (commande, facture ou document équivalent) pour les services ou biens fournis au cours de la période de mise en œuvre de l’action, 2) que les coûts définitifs soient connus et 3) que ces coûts apparaissent dans le rapport financier final [annexe VI, aux côtés de la date de paiement estimée – voir article 14.1 a)(ii) des conditions générales]. L’auditeur vérifie si les coûts relevant de toutes ces catégories ont été effectivement réglés au moment de la vérification.
(3) Séparation des exercices – Période de mise en œuvre (article 14.1 a))
L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à un poste sélectionné ont été encourues durant la période de mise en œuvre de l’action. Une exception est prévue pour les coûts liés aux rapports finaux, y compris les rapports de vérification des dépenses, d’audit et d’évaluation finale de l’action, et susceptibles d’être encourus après la période de mise en œuvre de l’action.
(4) Budget (article 14.1 b))
L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à un poste sélectionné ont été indiquées dans le budget de l’action.
(5) Dépenses nécessaires (article 14.1 c))
L’auditeur vérifie si, selon toute vraisemblance, les dépenses relatives à un poste sélectionné étaient nécessaires à la mise en œuvre de l’action et si elles devaient être encourues pour les activités sous-traitées de l’action, en examinant la nature des dépenses à l’aide des justificatifs.
(6) États de compte (article 14.1 d))
L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à un poste sélectionné sont enregistrées dans le système de comptabilité du bénéficiaire, conformément aux normes de comptabilité applicables dans le pays d’établissement de ce dernier et à ses pratiques comptables habituelles.
(7) Législation applicable (article 14.1 e))
L’auditeur vérifie que les dépenses satisfont aux exigences imposées par la législation fiscale et la législation en matière de sécurité sociale, le cas échéant (par exemple, la part des employeurs à l’impôt, les cotisations de retraite et les cotisations de sécurité sociale).
(8) Dépenses justifiées (article 14.1 f))
L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à un poste sélectionné sont étayées par des preuves (voir section 1 de l’annexe 2B, lignes directrices relatives aux procédures spécifiques à exécuter) et justificatifs spécifiés aux articles 16.8 et 16.9 des conditions générales du contrat de subvention.
(9) Détermination de la valeur
L’auditeur vérifie que la valeur monétaire d’un poste de dépenses sélectionné est conforme aux justificatifs (par exemple, factures, bulletins de salaire) et que les taux de change corrects sont utilisés, le cas échéant.
(10) Classification
L’auditeur examine la nature des dépenses relatives à un poste sélectionné et vérifie que le poste de dépenses a été classé dans la (sous-)rubrique adéquate du rapport financier.
(11) Conformité avec les principes de passation de marchés
L’auditeur vérifie que le bénéficiaire a conclu, avec des contractants, des contrats de mise en œuvre tels que prévus aux articles 10.1 des conditions générales et à la sous-rubrique, à la catégorie de postes ou au poste de dépenses desquels ces principes et règles s’appliquent.
L’auditeur vérifie pour les postes de dépenses concernés si le bénéficiaire a respecté les principes de passation de marchés et les règles de nationalité et d’origine énoncés dans l’annexe IV (Procédures de passation de marchés applicables par les bénéficiaires de subventions dans le cadre des actions extérieures de l’AFD).
Pour ce faire, l’auditeur examine les documents justificatifs concernant la procédure de passation de marchés et d’achat, y compris, lorsqu’il y a lieu, les preuves de la nationalité et de l’origine.
Lorsque l’auditeur relève des points de non-conformité, il en notifie la nature ainsi que leur impact financier en termes de dépenses non éligibles. Lors de l’examen des documents justificatifs, l’auditeur prend en considération les indicateurs de risque énumérés à la fin de l’annexe 2B.
3.2 COUTS ELIGIBLES DIRECTS (ARTICLE 14.2)
(1) L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à des éléments sélectionnés qui sont enregistrées dans l’une des rubriques des coûts directs (1 à 6) du rapport financier, sont bien couvertes par les coûts directs, tels qu’ils sont définis à l’article 14.2, en examinant la nature de ces éléments de dépenses.
(2) L’auditeur vérifie que les droits, taxes et toute autre taxe ou charge, y compris la TVA, qui sont enregistrés dans les coûts directs ne peuvent pas être recouvrés par le bénéficiaire et/ou ses/leurs entité(s) affiliée(s) [voir article 7 des conditions particulières]. L’auditeur rassemble des éléments prouvant que le) bénéficiaire et/ou son (ses) entité(s) affiliée(s) ne peuvent pas réclamer les droits, taxes et toute autre taxe ou charge, y compris la TVA, au moyen d’un système d’exonération et/ou d’un remboursement a posteriori.
3.3 PROVISION POUR IMPREVUS (ARTICLE 14.3)
L’auditeur vérifie que la provision pour imprévus (rubrique 8 du rapport financier) ne dépasse pas 5 % des coûts éligibles directs de l’action et que le Bénéficiaire a reçu une autorisation écrite préalable de l’administration contractante pour l’utilisation de ladite provision.
3.4 COUTS INDIRECTS (ARTICLE 14.4)
L’auditeur vérifie que les coûts indirects représentant les frais généraux (rubrique 10 du rapport financier) n’excèdent pas le pourcentage maximum de 7 % du total définitif des coûts éligibles directs de l’action ou le pourcentage établi à l’article 3 des conditions particulières du contrat de subvention, le cas échéant.
3.5 APPORTS EN NATURE (ARTICLE 14.5)
(1) L’auditeur vérifie que les coûts figurant dans le rapport financier ne comprennent pas d’apports en nature. Tout apport en nature (à énumérer séparément à l’annexe III, budget de l’action) ne représente pas une dépense effective et ne constitue pas un coût éligible.
(2) Les apports en nature peuvent être acceptés en tant que cofinancement, auquel cas cette possibilité doit être explicitement mentionnée à l’article 7.1 du contrat de subvention. L’auditeur vérifie si un tel cofinancement s’applique et s’il est correctement déclaré à la rubrique 12 du rapport financier.
3.6 COUTS NON ELIGIBLES (ARTICLE 14.6)
L’auditeur vérifie que les dépenses relatives à un poste sélectionné ne se rapportent pas à un coût non éligible, tel que décrit à l’article 14.6 des conditions générales. Ces coûts incluent, entre autres, les pertes de change.
3.7 RECETTES DE L’ACTION
L’auditeur examine si les recettes qui devraient être imputées à l’action (notamment les subventions et ressources reçues d’autres bailleurs de fonds et les recettes dégagées par le bénéficiaire dans le cadre de l’action) ont été attribuées à l’action et déclarées dans le rapport financier. À cette fin, l’auditeur se renseigne auprès du bénéficiaire et examine la documentation remise par ce dernier. L’auditeur n’est pas tenu d’évaluer l’intégralité des recettes communiquées.
Annexe 2B Lignes directrices relatives aux procédures spécifiques à exécuter 1. INFORMATIONS DE VERIFICATION
Lors de l’exécution des procédures spécifiques énumérées à l’annexe 2A, l’auditeur peut appliquer des techniques telles que la demande de renseignements et l’analyse, le (re)calcul, la comparaison, d’autres contrôles de la précision des écritures, l’observation, l’inspection des registres et des documents, l’examen de l’actif et la recherche de confirmations.
Ces procédures permettent à l’auditeur d’obtenir les informations de vérification nécessaires à l’établissement de son rapport d’observations factuelles. Constituent des informations de vérification toutes les informations utilisées par l’auditeur pour dresser ses observations factuelles, y compris les informations contenues dans les documents comptables étayant le rapport financier ainsi que d’autres données (financières et non financières).
Les exigences contractuelles liées aux informations de vérification sont les suivantes :
Les dépenses doivent être identifiables, contrôlables et enregistrées dans les états de compte du bénéficiaire (article 14.1 d. des conditions générales du contrat de subvention) ;
Le bénéficiaire autorise tout auditeur externe à effectuer des contrôles sur la base des pièces justificatives des comptes, des documents comptables et de tout autre document relatif au financement de l’action. Le bénéficiaire donne accès à tous les documents et bases de données concernant la gestion technique et financière de l’action (article 16.5 des conditions générales) ;
L’article 16.10 des conditions générales du contrat de subvention fournit une liste des types et de la nature des éléments de preuve que l’auditeur trouvera souvent lors de vérifications des dépenses.
En outre, aux fins des procédures énumérées à l’annexe 2A, les registres, pièces comptables et documents justificatifs :
doivent être facilement accessibles et être classés de manière à rendre leur consultation aisée (article 16.8 des conditions générales) ;
doivent être disponibles au format original ou sous forme de copies, y compris au format électronique (article 16.9).
Conseil: les registres et les documents comptables et justificatifs doivent être mis à disposition sous la forme de documents, que ce soit sur papier, sous forme électronique ou sur tout autre support (par exemple un compte rendu écrit d’une réunion est plus fiable qu’une présentation orale des points discutés). Les documents au format électronique ne peuvent être acceptés que si :
– les documents ont tout d’abord été reçus ou créés (par exemple bon de commande ou confirmation) par le bénéficiaire au format électronique ; ou
– l’auditeur est convaincu que le bénéficiaire utilise un système d’archivage électronique qui répond aux normes établies (par exemple système certifié conforme à la législation nationale).
doivent provenir, de préférence, de sources indépendantes de l’entité (un contrat ou une facture original(e) d’un fournisseur est plus fiable qu’un accusé de réception interne) ;
qui sont générés en interne sont plus fiables s’ils ont été contrôlés et approuvés ;
qui sont obtenus directement par l’auditeur (par exemple, inspection des actifs) sont plus fiables que les éléments d’information obtenus indirectement (par exemple, demande de renseignements sur les actifs).
Si l’auditeur estime que les critères susmentionnés ne sont pas suffisamment remplis, il doit le préciser dans les observations factuelles.
2 ACQUISITION D’UNE CONNAISSANCE SUFFISANTE DES CONDITIONS DU CONTRAT DE SUBVENTION (ANNEXE 2A – PROCEDURE 1.1)
L’auditeur acquiert une connaissance suffisante des conditions du contrat de subvention. Il/elle accorde une attention particulière à l’annexe I du contrat de subvention (Description de l’action), à l’annexe II (Conditions générales) et à l’annexe IV (Directives de l’AFD sur la passation des marchés dans les pays étrangers par les bénéficiaires). Toute violation de ces principes ou de ces règles entraîne l’inéligibilité des dépenses au financement par la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisienne.
L’auditeur s’assure auprès du bénéficiaire que les principes de passation de marchés et les règles de nationalité et d’origine applicables sont clairement identifiés et compris. S’il estime que les conditions à contrôler ne sont pas suffisamment claires, il/elle lui appartient de demander une clarification au bénéficiaire.
3 SELECTION DES DEPENSES A VERIFIER (ANNEXE 2A – PROCEDURES 3.1 A 3.7)
Les dépenses déclarées par le Bénéficiaire dans le rapport financier sont généralement réparties entre les rubriques suivantes : 1 Ressources humaines, 2 Voyages, 3 Équipement et fournitures, 4 Bureau local, 5 Autres coûts et services, 6 Autres, 8 Imprévus et 10 Coûts indirects. Les rubriques de dépenses 1 à 6 représentent les coûts directs de l’action. Les rubriques de dépenses peuvent être ventilées en sous-rubriques telles que 1.1 Salaires, par exemple.
Les sous-rubriques de dépenses peuvent être subdivisées en postes de dépenses individuels ou catégories de postes de dépenses présentant des caractéristiques identiques ou similaires. La forme et la nature des justificatifs (par exemple, paiement, contrat, facture, etc.) et le mode d’enregistrement des dépenses (par exemple, entrées d’un journal) varient en fonction du type et de la nature des dépenses et des actions ou transactions sous-jacentes. Dans tous les cas cependant, les postes de dépenses doivent refléter la valeur comptable (ou financière) des actions ou transactions sous-jacentes, quels que soient le type et la nature de l’action ou de la transaction concernée.
L’auditeur devrait sélectionner les postes de dépenses ou catégories de postes de dépenses à vérifier en se basant sur la valeur comme critère principal. L’auditeur sélectionne des postes de dépenses à valeur élevée afin de garantir une couverture des dépenses adéquate.
4 COUVERTURE DE LA VERIFICATION DES DEPENSES (ANNEXE 2A – PROCEDURES 3.1 A 3.7)
L’auditeur applique les principes et critères énumérés ci-dessous lors de la planification et de l’exécution des procédures spécifiques de vérification des dépenses sélectionnées prévues à l’annexe 2A (procédures 3.1 – 3.7).
La vérification par l’auditeur et la couverture de la vérification des dépenses n’impliquent pas forcément un contrôle complet et exhaustif de toutes les dépenses relevant d’une rubrique ou sous-rubrique spécifique. L’auditeur doit procéder à un contrôle systématique et représentatif. En fonction de certaines conditions (voir ci-dessous), il peut obtenir des résultats satisfaisants pour une rubrique ou sous-rubrique de dépenses en examinant un nombre limité de postes sélectionnés.
L’auditeur peut appliquer des techniques de sondage statistique pour contrôler une ou plusieurs rubriques ou sous-rubriques de dépenses du rapport financier. L’auditeur examine si les «populations» (sous-rubriques de dépenses ou catégories de postes à l’intérieur d’une sous rubrique de dépenses) sont adéquates et de taille suffisante (en d’autres termes, elles devraient se composer d’un grand nombre de postes) pour assurer un sondage statistique effectif.
Le cas échéant, l’auditeur doit expliquer dans le rapport d’observations factuelles pour quelles rubriques ou sous-rubriques du rapport financier l’échantillonnage a été appliqué, la méthode utilisée, les résultats obtenus et indiquer si l’échantillon est représentatif.
Le ratio de couverture des dépenses («ECR») correspond au total des dépenses contrôlées par l’auditeur, exprimé en pourcentage du total des dépenses que le Bénéficiaire a déclarées dans le rapport financier. Ce montant est déclaré à l’annexe V du contrat de subvention.
L’auditeur veille à ce que l’ECR global soit d’au moins 65 %. S’il/si elle relève un pourcentage d’exceptions inférieur à 10 % du total des dépenses contrôlées (soit 6,5 %), l’auditeur finalise les procédures de vérification et poursuit la procédure d’établissement de rapport.
Si le taux d’exception noté est supérieur à 10 %, l’auditeur étoffe les procédures de vérification jusqu’au moment où l’ECR est égal à 85 % au moins. L’auditeur termine ensuite les procédures de vérification et poursuit la procédure d’établissement du rapport indépendamment du pourcentage total d’exceptions observé. L’auditeur veille à ce que l’ECR de chaque rubrique et sous-rubrique de dépenses du rapport financier soit d’au moins 10 %.
5 PROCEDURES DE VERIFICATION DES DEPENSES SELECTIONNEES (ANNEXE 2A – PROCEDURES 3.1 A 3.7)
L’auditeur vérifie les postes de dépenses sélectionnés en exécutant les procédures 3.1 à 3.11 énumérées à l’annexe 2A et notifie toutes les observations factuelles et les exceptions résultant de ces procédures. Sont considérés comme des exceptions de la vérification tous les écarts observés lors de l’exécution des procédures définies à l’annexe 2A.
L’auditeur quantifie le montant des exceptions constatées et l’impact potentiel sur la contribution de la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisienne, si la CDC T venait à déclarer inéligible(s) le(s) poste(s) de dépenses concerné(s) (le cas échéant, en prenant en considération le pourcentage de financement de la CDC T et l’impact sur les dépenses indirectes (par exemple, coûts administratifs, frais généraux). L’auditeur notifie toutes les exceptions observées, y compris dans les cas où il/elle ne peut quantifier leur montant et l’impact potentiel sur la contribution de la CDC T.
INDICATEURS DE RISQUE EN MATIÈRE DE PASSATION DE MARCHÉS
Incohérences dans les dates des documents ou suite illogique de dates. Exemples :
– L’offre porte une date postérieure à l’attribution du contrat ou antérieure à l’envoi des appels d’offres ;
– L’offre du soumissionnaire retenu porte une date antérieure à la date de publication de l’offre ou porte une date bien postérieure aux offres des autres soumissionnaires ;
– Les offres de différents candidats participant aux mêmes appels d’offres portent toutes une date identique ;
– Les dates figurant sur les documents ne sont pas plausibles/cohérentes avec les dates figurant sur la documentation jointe (par exemple, date de l’offre non plausible/cohérente avec la date du cachet postal sur l’enveloppe, date d’une télécopie non plausible/cohérente avec la date imprimée du télécopieur).
Similitudes inhabituelles entre les offres de candidats participant au même appel d’offres. Exemples :
– Formulation, phrases et terminologie identiques dans les offres de soumissionnaires différents ;
– Présentation et format identiques (par exemple, police de caractères, taille de la police, taille des marges, tirets, mise en forme des paragraphes, etc.) dans les offres de soumissionnaires différents ;
– Papier à en-tête ou logos similaires ;
– Utilisation de prix identiques dans les offres de soumissionnaires différents pour un certain nombre de volets ou de postes ;
– Erreurs grammaticales, orthographiques ou typographiques identiques dans les offres de soumissionnaires différents ;
– Utilisation de timbres similaires et similitudes dans les signatures.
État financier ou autres informations indiquant que deux soumissionnaires participant au même appel d’offres sont liés ou appartiennent au même groupe (par exemple, lorsque des états financiers sont fournis, les notes annexes peuvent révéler des informations sur la propriété du groupe. Ces informations peuvent également être tirées des registres publics des comptes).
Incohérences dans le processus de sélection et d’attribution. Exemples :
– Décisions d’attribution non plausibles/cohérentes avec les critères de sélection et d’attribution ;
– Erreurs dans l’application des critères de sélection et d’attribution ;
– Un fournisseur habituel du bénéficiaire est membre d’un comité d’évaluation des offres.
Autres éléments et exemples révélant un risque de relations privilégiées avec les soumissionnaires :
– Le même soumissionnaire (ou petit groupe de soumissionnaires) est invité à une fréquence inhabituelle à présenter une offre dans différents marchés ;
– Le même soumissionnaire (ou petit groupe de soumissionnaires) est retenu dans un nombre exceptionnellement élevé d’offres ;
– Un soumissionnaire se voit fréquemment attribuer des marchés pour différents types de biens ou de services ;
– Le soumissionnaire retenu facture des marchandises additionnelles non prévues dans l’offre (par exemple, pièces détachées additionnelles facturées sans justification précise, coûts d’installation facturés alors qu’ils n’étaient pas prévus dans l’offre).
Autres documents, points et exemples indiquant un risque d’irrégularité :
– Utilisation de photocopies au lieu de documents originaux ;
– Utilisation de factures pro forma comme justificatifs au lieu de factures officielles ;
– Modifications manuelles sur les documents originaux (par exemple, chiffres modifiés manuellement, chiffres effacés au correcteur liquide (Tipp-ex), etc.) ;
– Utilisation de documents non officiels (par exemple, papier à en-tête n’indiquant pas certaines informations officielles et/ou obligatoires telles que le numéro du registre du commerce, le numéro d’identification fiscale de l’entreprise, etc.).
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 23 mai 2023
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