20 مارس 2017 Il y a 8 ans
Justificatifs :
En Tunisie, les jeunes et les adolescents (15 à 24 ans) représentent 18,3% de la population. Ils sont confrontés à de nombreux problèmes qui ont un impact direct sur leur santé physique et mentale. Un tiers des adolescents sentent qu’ils vivent dans l’isolement et rarement ou jamais être compris par les autres. Le chômage, le blâme social, le manque d’information sur la santé et les droits sexuels et génésiques, favorisent l’émergence de comportements à risque chez les jeunes tunisiens (tabagisme, alcool, drogues, rapports sexuels non protégés,…). Il en résulte une exposition aux infections sexuellement transmissibles, aux grossesses non désirées, aux avortements, aux abus sexuels, aux différents types de pressions sur le sexe et la sexualité, y compris les messages contradictoires et les sources d’information. Ainsi, les jeunes sont de plus en plus exposés à des comportements à risque résultant des changements sociaux et économiques subis par la société tunisienne. Le rythme du changement s’est accéléré au cours de ces dernières années de l’après-révolution.
En conséquence, les besoins des ado et jeunes dans ce domaine ne sont pas pleinement satisfaits et selon le recensement de l’INS en 2012 sur la santé de la reproduction en Tunisie, le nombre de jeunes receveurs d’informations sur la SSR est passé de 370.130 en 2004 à 171.549 en 2012.
Les diverses études réalisées sur le thème de la santé reproductive montrent que la pratique de l’activité sexuelle est de plus en plus précoce chez nos jeunes. Une enquête menée en 2009 par l’Office national de la Famille et de la population (ONFP) a révélé que 13,5% des filles et 52,5% des garçons appartenant à la tranche d’âge 15-24 ans ont eu, au moins, un rapport sexuel. Près de 60% des jeunes ayant eu des rapports sexuels n’ont utilisé aucun moyen de contraception. Un facteur qui explique l’explosion des interruptions volontaires de grossesse (IVG) auprès des filles non mariées.
L’enquête de l’ONFP a également révélé que l’âge moyen du premier rapport sexuel se situe actuellement à 16,4 ans pour les filles et à 17,4 ans pour les garçons.
En outre, les programmes en matière de sexualité et santé de la reproduction, sur les droits sexuels et reproductifs sont faibles, de même dans les programmes scolaires nationaux, à l’exception de cours basiques sur le système reproducteur humain donnés aux collèges.
Cadre de l’étude :
Dans le cadre de la présente étude, il s’agira d’approfondir le diagnostic des programmes scolaires nationaux (primaires et secondaires), ainsi que les pratiques courantes en matière d’Education Sexuelle Complète (ESC). Ce diagnostic servira comme input essentiel pour mener un plaidoyer pour intégrer les programmes et les bonnes pratiques d’éducation sexuelle au curricula du primaire, du secondaire, de la formation des enseignants, et de l’éducation non formelle en Tunisie.
Les résultats de cette étude permettront aux décideurs et planificateurs de mieux orienter les programmes scolaires en vue de répondre aux droits et attentes des jeunes et de faire en sorte qu’ils bénéficient d’une éducation sexuelle leur permettant d’acquérir des connaissances et compétences nécessaires pour faire des choix conscients, sains et respectueux concernant les relations interpersonnelles, la sexualité et la santé sexuelle et reproductive.
Résultats attendus de la consultation:
A la fin de la consultation, le(a) consultant(e) aura :
Tâches à accomplir :
Sous la Direction de l’ATSR, le(a) consultant(e) aura procédé:
Conditions de travail et durée:
Honoraires et modalités de paiement:
A l’issue du travail demandé et de la remise des éléments indiqués dans le produit attendu, qui aura été jugé acceptable par l’ATSR, le(a) consultant(e) percevra des honoraires en Dinars Tunisiens sur la base de la grille tarifaire des consultants nationaux.
للأسف هذه الفرصة لم تعد موجودة على جمعيتي . زوروا بانتظام قسم الفرص لتجنب افلات الفرص اللاحقة
دعوة للترشّح منشور على "جمعيتي" في 8 mars 2017
إكتشف المزيد من الفرص على "جمعيتي" عبر النّقر على هذا الرّابط.