L’association Observatoire des médias, du développement et des droits de l’homme lance un appel à bénévoles Retour vers les opportunités

Depuis l’éclatement de la guerre civile en Libye en 2011, la Tunisie est devenue une terre d’exil pour une grande partie de la population libyenne, forcée de fuir le pays. Un exil temporaire qui a été amené à durer, au vu des complications de la crise. Si la langue arabe permet aux familles libyennes de communiquer avec les Tunisiens, la non-connaissance du français pose un problème important dans ce pays très marqué par le bilinguisme. En effet, pour les enfants, l’apprentissage du français débutant dès l’école primaire, c’est ensuite l’enseignement public dans son ensemble qui se fait majoritairement en français au collège et au lycée.

Les enfants libyens sont donc amenés à fréquenter des écoles libyennes privées, faute de classes leur permettant de se mettre à niveau. Du fait de la langue d’enseignement également, l’accès aux formations professionnelles est très limité. Quant à l’intégration dans des activités sportives ou de loisirs, elle est également compliquée. Ces enfants se retrouvent donc isolés, avec peu d’opportunités de s’intégrer dans la société tunisienne.

L’association Observatoire des médias, du développement et des droits de l’homme, développe des activités en faveur de l’intégration des migrants libyens exilés en Tunisie. Dans ce cadre, elle souhaite proposer des cours de français aux enfants libyens de l’école libyenne de Mutuelleville, qui ont exprimé une forte demande dans ce sens. Les cours cibleront pour commencer les lycéens, et auront lieu chaque samedi matin.

Afin d’encourager la rencontre entre les lycéens libyens et les volontaires tunisiens, l’Observatoire recherche des bénévoles disponibles et motivés pour participer à ce projet. L’enseignement se fera en binôme avec des professeurs expérimentés.