25 Avril 2023 Il y a 2 ans
Les présents Termes de Référence (TdR) énoncent les objectifs, les résultats attendus ainsi que les expertises requises des consultant/es qui seront mandaté/es pour la réalisation de la mission de formulation de la première phase du projet d’appui à la protection civile tunisienne « Himayatuna ».
La prévention des risques de catastrophes occupe une place centrale dans le Programme de Coopération suisse, qui vise à réduire la fragilité et à épargner des vies. En l’absence d’une préparation efficace aux crises, celles-ci peuvent compromettre les réalisations en ma-tière de développement durable. Elles réduisent les moyens de subsistance et favorisent le basculement des groupes vulnérables dans une précarité structurelle. Anticiper leurs effets néfastes est nécessaire et moins coûteux sur les plans humain, social et financier, qu’un investissement dans la gestion de leurs retombées.
Placé sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur, l’Office National de la Protection Civile (ONPC) est, en Tunisie, l’acteur majeur de la réponse aux crises. Il s’agit d’un établissement public créé en 1993, et doté d’une autonomie financière. Présent sur l’ensemble du territoire tunisien grâce à ses 24 directions régionales et 196 brigades, l’ONPC a le mandat de ré-pondre aux urgences quotidiennes, ainsi qu’à des urgences de plus grande envergure.
Il assure le secrétariat permanent de la Commission nationale et des Commissions régio-nales de lutte contre les calamités. Il joue, également, un rôle de prévention des risques via ses directions régionales qui auditent les installations industrielles, et s’assurent de leur con-formité aux normes de sécurité.
Le ratio d’interventions de l’ONPC est de 1 pour 2000 habitants. Un chiffre qui devrait conti-nuer à croître.
Pour faire face à cette augmentation, l’ONPC a pour objectif d’accroître ses capacités opé-rationnelles avec des formations organisées au sein de l’École Nationale de la Protection civile (ENPC).
Malgré la pédagogie rénovée et les efforts considérables de formation déployés, un décalage subsiste entre le savoir-faire maîtrisé à l’ENPC et la réalité du terrain. L’une des raisons de ce décalage est, sans doute, l’absence de réalisme des mises en situations pédagogiques, à cause du manque d’infrastructures adéquates (plateaux techniques permettant de réaliser des exercices de formation proches des conditions réelles, dans les différents domaines d’in-tervention (incendie, risque chimique, recherche et sauvetage en milieu urbain, etc)). L’ENPC est, également, confrontée, depuis 2017 et l’incorporation de la 1ère promotion de sergents (environ 300 par promotion), à une surcharge de ses infrastructures de formation existantes.
Dans un souci de pouvoir répondre aux besoins qualitatifs et quantitatifs grandissants de formation, l’ONPC souhaite délocaliser la formation des sergents et certaines formations né-cessitant la mise en place des installations conséquentes à Zriba (au gouvernorat de Zag-houan, situé à 60 km de l’ENPC). Un terrain foncier d’une surface globale de près de 10 hectares, dont la propriété revient à l’ONPC, est déjà disponible dans la région précitée.
Le projet « Himayatuna » contribuera au renforcement des capacités, sur le long terme, des équipes de l’ONPC, et permettra d’apporter une réponse à une partie des besoins en forma-tion de ses équipes, à travers la mise en oeuvre d’un centre de formation en recherche et sauvetage en milieu urbain (RSMU) (Urban Search and Rescue (USAR)). Ce centre sera mis en place sur une partie du terrain se situant à Zriba.
Un volume financier global estimatif de 9 millions CHF, provenant de la Direction du Déve-loppement et de la Coopération (DDC) suisse, est alloué à ce projet qui s’étale sur une durée de 9 ans (2020-2029). Il est actuellement dans sa phase préparatoire. Son pilotage est assuré par les équipes de la Division de Coopération internationale (DCI) au sein de l’Ambassade de Suisse en Tunisie et de l’ONPC ; L’ONPC étant le maître d’ou-vrage du projet.
5.1 Objectifs de la mission
L’expertise externe, objet de ces TdRs, sera mobilisée pour :
1- La préparation d’un document de projet (« Prodoc ») initial pour la première phase du projet, qui s’étalera sur une durée approximative de 4 ans :
2- L’appui à la préparation du document d’appel d’offres international qui sera lancé pour le choix de l’agence qui mettra en oeuvre le projet. À titre transversal, l’équipe sélectionnée devra accorder une attention particulière à :
5.2 Déroulement de la mission
La mission devra être effectuée en étroite concertation avec les équipes de la DCI et de l’ONPC. La prestation est envisagée en 2 phases successives, décrites ci-après :
La mission aura principalement lieu à Tunis. Elle pourra être réalisée, en partie, à distance.
6.1 Livrables attendus et délais estimatifs
La durée totale pour la réalisation de cette mission est estimée à un maximum de 3 mois. Le nombre de jours de travail et leur répartition sont à définir par les soumissionnaires, en tenant compte des principaux jalons présentés dans le tableau, ci-dessous :
6.2 Rémunération
La prestation sera rémunérée, en 3 tranches :
6.3 Documents de référence
Au démarrage de la mission, la DCI mettra à la disposition de l’équipe sélectionnée, toute la documentation pertinente, en sa possession.
Ci-dessous, la liste non-exhaustive des docu-ments :
Sont éligibles à soumettre leurs candidatures, toutes les personnes physiques ou mo-rales, dotées des compétences requises.
Le dossier de candidature doit comporter :
I. Une offre technique :
II. Une offre financière :
La sélection se fera sur la base des critères mentionnés, ci-dessous. Le mandataire pourra demander une revue à la baisse de l’offre financière des consultant/es, dont l’offre technique est la meilleure, si elle dépasse les limites des honoraires appliqués. Un entretien avec les soumissionnaires présélectionnés pourra, éventuellement, être organisé avant la finalisation de l’engagement.
Les soumissionnaires doivent traiter, de manière confidentielle, l’ensemble des informations qu’ils/ elles recevront en rapport avec l’activité de l’adjudicateur ou de tiers. Les soumission-naires veillent à la confidentialité de toutes les informations qui ne sont pas publiques ou librement accessibles. Dans le doute, les informations seront traitées de manière confiden-tielle. Cette obligation de garder le secret continue de s’appliquer après la clôture de la pro-cédure.
Les soumissionnaires et l’adjudicateur s’engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter la corruption. Ils s’abstiennent, en particulier, d’offrir ou d’accepter toute libéralité ou autre avantage.
Si les soumissionnaires violent cet engagement, ils doivent verser une peine conventionnelle à l’adjudicateur. Le montant de cette peine s’élève à 10% de la valeur du contrat, mais à 3000 francs suisses, au moins par infraction.
Les soumissionnaires prennent note du fait que tout manquement au devoir d’intégrité en-traîne, en principe, l’annulation de l’adjudication ainsi que la résiliation anticipée du contrat par l’adjudicateur pour juste motif. Les parties s’informent de tout fait de corruption fondé sur des soupçons raisonnables.
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 20 avril 2023
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