Appel à candidature pour une étude sur les droits économiques et sociaux -FIDH عودة إلى الفرص

1- A propos de la FIDH:  

La FIDH est une ONG internationale qui défend tous les droits humains : civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Elle a été créée en 1922 par la ligue française des droits de l’Homme (la LDH) et s’est fortement développée ces 25 dernières années puisqu‘elle compte aujourd’hui 185 organisations membres dans plus de 112 pays. Elle a fêté en 2022 ses 100 ans et elle est à cet égard la plus vieille organisation internationale de défense des droits humains. La FIDH est une organisation unique puisqu’il s’agit d’une fédération dont les membres sont des organisations locales de la société civile, travaillant toutes sur les droits humains de façon générale et étant reconnues comme un acteur majeur dans leur pays.Les actions de la FIDH sont menées avec ses organisations membres et partenaires et reposent sur trois orientations stratégiques : la défense de la liberté d’action des défenseur.es des droits humains, la défense de l’universalité des droits et la lutte pour l’effectivité des droits.  

2- Contexte:  

Le bureau régional Afrique du Nord et Moyen-Orient à la FIDH met en place le programme « Sawa-Si-Ya سواسية-Les droits économiques et sociaux, leviers d’égalité et de justice sociale en Afrique du Nord et Moyen Orient » avec les 5 organisations membres: Al-Haq (Palestine), EIPR (Égypte), ADFM (Maroc), FTDES (Tunisie), et le CLDH (Liban).  

Le projet vise une plus grande reconnaissance des droits économiques, sociaux (DES) et environnementaux dans la région d’Afrique du Nord et au Moyen-Orient, marquée par l’augmentation des inégalités socio économiques depuis les soulèvements de 2011, alimentées par des réalités autoritaires et exacerbées par la pandémie de la Covid-19 et les défis liés au changement climatique. Le projet consiste à coordonner une mobilisation régionale pluri-acteurs (OSC de défense des droits humains, syndicats, mouvements sociaux, académiques) dans 5 pays cibles (Tunisie, Liban, Maroc, Égypte et Palestine). Le projet s’articule autour de deux grands volets d’action : un volet d’échanges stratégiques et d’apprentissage par les pairs entre les acteurs de changement sur les inégalités et les droits économiques, sociaux et environnementaux comme partie intégrante des droits humains et un volet de documentation et de communication sur les mobilisations pour face face aux violations de ces droits . 

3- Objectif de la consultance:  

Rendre visible les mobilisations et actions œuvrant pour l’effectivité des DES et le respect des droits environnementaux dans des politiques économiques égalitaires, afin de faciliter la mise en réseau et la mobilisation coordonnée à l’échelle régionale, 

4- Livrables: 

Un rapport complet comprenant : 

-Une collecte des contacts et coordonnées actualisés des organisations, mouvements, chercheur.es, cyber activistes, journalistes et institutions ayant cumulé une expérience significative auprès des populations en faveur des DES et des droits environnementaux dans les 5 pays du programme à savoir le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, la Palestine et le Liban.  

www.fidh.org

– Une collecte de 5 bonnes pratiques de mobilisation coordonnée pour les droits économiques, sociaux et environnementaux ayant conduit à un changement que ce soit comportemental, législatif ou politique dans chacun des 5 pays cibles du programme.  

Cette recherche sera ensuite transformée en une cartographie interactive et avec l’accord des acteurs concernés et dans le respect total de leurs données personnelles, elle sera mise en ligne sur la nouvelle plateforme consacrée à Sawa-Si-Ya. Une fois mise en ligne, cette carte permettra à la fois une reconnaissance des acteurs ayant contribué à la reconnaissance de DES et des droits environnementaux et une facilitation de la prise de contacts avec eux afin de favoriser des échanges et de mener des actions conjointes. 

5- Langues :  

La recherche doit être livrée en langue arabe, la FIDH se charge de sa traduction