23 Février 2020 Il y a 5 ans
Projet(s) : Accompagnement Economique et sociale des quartiers précaires : 7oumti, m’engager pour mon quartier
Mission : Accompagnement d’un groupe de chiffonniers (10-15) : formalisation ; groupement ; amélioration des conditions du travail
Lieu de la mission : Sbeitla et Cité Ennour (Kasserine) ; Sidi Hssine (Tunis)
Date de la mission : Du 01/03 au 30/06/2020
Financé par l’Agence Française de Développement, « 7oumti, m’engager pour mon quartier » est un projet qui traite la filière déchets et l’aménagement de l’espace public, dans des quartiers précaires, en impliquant tous les acteurs dans une gestion communautaire participative tout en améliorant les conditions de travail pour les personnes engagés dans ces filières.
Le projet est mis en œuvre par Mercy Corps en partenariat avec Association Culture et Développement-Sbeitla et Jamaity. Il s’étale sur une période de 36 mois (Décembre 2017- Novembre 2020). Le programme est mené en coordination étroite avec Le Ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, aussi bien qu’avec l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (l’ANGED) et l’Agence de Rénovation et de Réhabilitation Urbaine (ARRU).
Le projet intervient dans 3 municipalités (1) des gouvernorats de Tunis (Sidi Hssine) et de Kasserine (Ennour, Sbeïtla).
L’objectif global : L’expérimentation des mécanismes de résilience urbaine et gouvernance locale participatif autour des problématiques ressentis au quotidien dans 3 quartiers précaires de la Tunisie contribuera à la modification des comportements dans la gouvernance locale et la décentralisation et mènera à la standardisation des processus par l’intégration des meilleurs pratiques.
En Tunisie la collecte et le tri sélectif des déchets sont essentiellement assurés par le secteur informel. Si certaines filières privées de tri et de collecte de déchets spécifiques existent (métaux, bouteilles plastiques, etc.), le volume reste limité et centré sur les déchets les plus facilement valorisables.
En l’absence d’une véritable organisation de la profession (coopératives et/ou associations), la multiplication des intermédiaires dans certaines villes (du collecteur individuel au grossiste récupérateur et au broyeur qui accepte indistinctement les déchets issus des services municipaux et ceux issus de la collecte informelle), assure des rentes de situation sans améliorer la qualité du service rendu. Si ces activités sont génératrices d’emplois pour une main d’œuvre peu qualifiée, elles sont peu rentables et la répartition des gains reste inversement proportionnelle à la pénibilité du travail. Les conditions de travail restent difficiles pour les employés du secteur. Plusieurs travaux ont montré que les récupérateurs et les éboueurs travaillent en général dans des conditions sociales précaires et sont exposés à de sérieux risques pour leur santé (maladies respiratoires, maux de tête, maladies de peau, maladies oculaires, etc.).
Selon l’Agence Nationale de Gestion des Déchets, chargée de l’élimination et du recyclage, 8 000 personnes travailleraient dans le secteur informel des déchets, et le secteur du recyclage constituerait près de 18 000 emplois. La formalisation de leur travail de récupération, collecte et transport est une étape qui s’est imposée pour une couverture optimale des rues, où les barbéchas sont les pionniers. Leur intégration s’annonce rentable : elle répond à la fois aux objectifs environnementaux et sociaux.
L’objectif est d’améliorer la sécurité sanitaire des chiffonniers et les conditions de leur travail et de leur donner la possibilité de monter leurs propres entreprises collectives et s’intégrer dans le secteur dans le secteur formel.
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 3 février 2020
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