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2ème Forum International de l’Économie Sociale et Solidaire Retour vers les opportunités



Échéance

30 Novembre 2020 Il y a 4 years

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Détails de l'opportunité

Régions concernées par cette opportunité: Tunisie
Domaines concernées par cette opportunité: Développement économique et social et 1 autre(s) domaines

L’Institut National du Travail et des Etudes Sociales (INTES) et 

L’Institut des Hautes Etudes Commerciales (IHEC) de l’Université de Carthage (Tunisie)  La Chaire Économie Sociale et Solidaire de l’Université de Haute-Alsace (UHA, France) organisent le : 

2ème Forum International de l’Économie Sociale et Solidaire®

du 6 au 8 avril 2021, à Carthage (Tunisie) 

APPEL A PARTICIPATION 

Réciprocité dans la coopération, du local à l’international : Créativité de l’économie sociale et solidaire en temps de crise 

En partenariat avec : 

  • Le Programme Concerté Pluri-Acteurs (PCPA) Tunisie ISP/ESS et Alter-Med Le Lab’ESS Tunisie 
  • L’Institut Panafricain pour le Développement (IPD, Cameroun) 
  • Le Réseau Marocain de l’ESS (REMESS) 
  • Le Réseau Africain de l’ESS (RAESS) 
  • Le Réseau National d’Appui à la Promotion de l’ESS du Mali (RENAPESS) Le Réseau Intercontinental de Promotion de l’ESS (RIPESS) 
  • Le Réseau Inter Universitaire de l’ESS (RIUESS)

L’Économie sociale et solidaire (ESS) est une économie de proximité qui a acquis sa  place à l’échelle internationale par des coopérations décentralisées entre collectivités  territoriales, ONG de solidarité internationale, réseaux d’acteurs de l’ESS etc. Cette  internationalisation s’inscrit dans un processus de mutations marqué par une remise en 

question du modèle de développement bâti sur le dogme de la croissance de l’après-guerre en  Europe et aux USA, et par la prise de conscience de l’urgence de repenser les relations  Nord/Sud pour faire face aux conséquences du changement climatique, à l’émergence de nouveaux risques sanitaires et socio-écologiques et de migrations produites par des inégalités  sociales et environnementales subies par les plus vulnérables. 

Nos sociétés vivent sous l’emprise des marchés, générateurs de rivalités, de tensions et  de conflits qui inexorablement épuisent la nature (ressources naturelles) et érodent des  solidarités historiquement construites sur des relations d’échange, de réciprocité et de  coopération. La coopération Nord/Sud n’échappe pas à la logique du marché : elle devient un  terrain où s’affrontent des intérêts particuliers entre des concurrents en compétition, et où se  construisent de nouveaux marchés (y compris celui de la lutte contre la pauvreté), ce qui  exacerbe des rapports de force et des individualismes égoïstes. 

Les travaux des anthropologues (Mauss, 1953) et des historiens de l’économie  (Polanyi, 1941) ont mis en valeur la place du don dans la dynamique des relations humaines et  la puissance de cette dynamique dans les échanges humains. Le don implique la  reconnaissance des autres (Caillé, 2019) ; il induit la capacité de recevoir des autres et de  savoir donner à son tour. Ce modèle anthropologique traverse de manière discrète les  pratiques humaines et sociales ; le socle de ce modèle repose sur la réciprocité, source  irréductible de solidarités, thème central de ce Forum. 

Les échanges économiques sont aussi le creuset d’échanges sociaux et culturels qui  relient potentiellement des communautés autour de projets, notamment dans les champs de  l’économie sociale et solidaire, de la coopération et de la solidarité internationale. L’économie  sociale et solidaire est une économie plurielle construite sur des accords informels et des  compromis entre différents types d’échange, de marché, de redistribution et de don. Le  dépassement des frontières, structuré par l’historicité des échanges économiques, sociaux et  culturels, se nourrit de différents types de relations faites d’inégalités et/ou de réciprocités. Elles reposent sur des attentes de reconnaissance des individus, ainsi que de liens  d’appartenance et d’interdépendance. La coopération internationale devrait permettre de faire  l’apprentissage de ces liens pour une meilleure coexistence à différentes échelles avec  d’autres communautés. Cette coexistence débouche sur le pluralisme et s’oppose à la clôture  culturelle par une éthique de l’accueil des migrants, dans un esprit de coopération. 

Dans le monde entier, la montée en puissance des relations marchandes bouleverse  l’idée même de société, par le démantèlement et la privatisation des services publics, par le  rejet des réfugiés et la faillite dans leur accueil. De nombreux pauvres sont contraints à l’exil  avec l’espoir, souvent illusoire, de trouver mieux ailleurs. Que deviennent les dynamiques 

portées par l’ESS de réciprocité dans l’accueil et dans les échanges ? Quelles sont les formes  émergentes de la réciprocité, au niveau domestique, entre communautés linguistiques (par  exemple francophone ou arabophone) ou religieuses, et entre institutions et acteurs sur un  territoire ? Que nous apprend la crise du Covid-19 sur la résistance des liens sociaux, des  solidarités et de la coopération, opposée à la compétition dans l’accès aux soins et aux besoins

alimentaires ? Quel est le rôle des acteurs de l’ESS dans l’intervention sur le terrain des  urgences sanitaires (Laville, 2020) ? 

Le partenariat repose sur une dynamique de relations souvent incertaines entre acteurs,  posant la question de l’égalité, des inégalités et des rapports de force dans la construction  d’une coopération qui appelle de la confiance, par le respect des engagements, la transparence  et la réciprocité. Ce processus s’inscrit dans la durée, à l’appui des compétences acquises  autour d’une vision partagée d’un objectif commun. 

Enfin, comment penser une coopération entre les Nords et les Suds en situation de  crise sanitaire qui impose une recomposition des liens de réciprocité ? Cette réciprocité peut  se traduire par la coexistence, à une échelle locale ou globale, mais aussi intercommunautaire,  translocale ou transnationale. Elle peut également se traduire par des échanges entre des  individus ou des communautés qui substituent le respect et la coopération entre acteurs à la  rivalité sur les marchés, par une réappropriation du don qui a été évincé des relations sociales  par la marchandisation. 

Ces questions sont au cœur du 2ème Forum International de l’ESS, du 6 au 8 avril 2021. Il propose plusieurs axes pour des communications et des témoignages. La réciprocité sera  abordée à plusieurs échelles : 

1) Réciprocité, reconnaissance et égalité : Des attentes individuelles et collectives pour  la reconnaissance offrent des ouvertures possibles vers la relation de réciprocité. L’engagement des uns peut être compris comme un don resté invisible pour les autres,  que ce soit au niveau familial, professionnel ou institutionnel. Comment la  reconnaissance du don permet-elle de renouer des échanges dans un esprit de  solidarité, dans une communauté d’intérêts ou de projet ? À l’inverse, comment les  malentendus et les conflits révèlent un sentiment d’injustice et de manque d’équité  entre ce qui est demandé, ce qui a été donné et ce qui est dû (à sa famille, à  l’institution, aux autres) ? La réciprocité se fonde sur l’égalité : la dynamique du don,  vectrice de la reconnaissance réciproque, est-elle à même de générer une réduction des  inégalités, du moins de celles présentes au départ ? Selon la typologie de Gardin  (2006), la réciprocité entre pairs (groupes homogènes) se distingue de celle, plus  inégalitaire, entre des partenaires hétérogènes. Comment ces relations d’échanges se  négocient entre acteurs de l’ESS et entre l’ESS et les institutions ? 

2) Fabriquer la réciprocité dans la sphère domestique : Comment se construisent les  solidarités intrafamiliales, les règles d’équivalence entre les hommes et les femmes dans la communauté domestique ? L’économie domestique (souvent populaire et  féminine dans les pays du Sud), voire le secteur dit informel, sont-ils des foyers  d’émergence pour des échanges de réciprocité et quels en sont les impacts ? Comment  lire les solidarités familiales, locales et communautaires dans une relation de  réciprocité qui se réalise dans une suite incertaine et néanmoins durable de dons ? 

3) La réciprocité dans les projets de coopération ESS : Est-elle un vecteur  d’émancipation des individus et de construction des fondements éthiques du mode de  développement ? Comment ce processus prend-il forme, ou non, dans les coopérations Nord/Sud ? Est-ce une source d’équité et de justice et/ou d’injustice ? Comment  évaluer et quantifier l’apport des systèmes de réciprocité dans les échanges ? Quelles sont les possibles modélisations des systèmes de réciprocité ? 

4) Territoires de la réciprocité, échanges et coopération : Le territoire, lieu de  coexistence de groupes et d’entités différentes, s’est construit sur un socle d’interactions, d’échanges et de liens de réciprocité. Comment cette réciprocité  s’inscrit dans le temps, au fil des générations et des arrivées de nouveaux habitants, voire de nouveaux usages ? Entre ces systèmes de réciprocité plus ou moins ancrés sur  le territoire, observe-t-on de la perméabilité, de la résistance ou des interférences ?  Renforcent-ils ou affaiblissent-ils les interdépendances entre les partenaires dans les échanges sur les territoires, par exemple dans la production d’énergie renouvelable  gérée par les citoyens ? Comment des systèmes d’échanges descendants (par exemple,  de l’État vers le citoyen) agissent sur les pratiques réciprocitaires de l’ESS à l’échelle  du territoire ? Les acteurs de l’ESS sont-ils porteurs d’une dynamique d’échanges  réciprocitaires avec d’autres territoires, d’égal à égal, capables de régénérer des liens  sociaux plus égalitaires et plus justes ? Comment ces pratiques évoluent avec  l’épreuve de la crise sanitaire du Covid-19 ? 

5) Crise sanitaire du Covid-19 : Quels enjeux en termes de solidarités ? La crise du  Covid-19 en 2020 a mis en lumière la vulnérabilité de nos systèmes d’activité et de  nos modes de vies, elle a aussi révélé les capacités d’auto-organisation et d’entraide locale dans des réseaux informels par l’exercice d’une attention réciproque entre les  personnes. Que nous apprennent ces nouvelles solidarités sur la réciprocité ? Des  acteurs pourront apporter leurs témoignages sur leurs expériences du Covid-19. 

6) La réciprocité dans la coopération scientifique Nord/Sud fondée sur des  communautés de savoirs : Entre communautés savantes et communautés de  pratiques, comment se construisent les échanges de savoirs entre chercheurs et  praticiens de l’ESS, usagers et citoyens ? Le langage employé est une marque de non 

réciprocité (et de fermeture) et de potentielle mésentente entre des groupes distincts ;  les chercheurs sont des acteurs interpellés par les habitants et les citoyens pour rétablir  davantage d’égalité et de reconnaissance réciproque avec les acteurs de la société  civile. Quelle réciprocité dans les échanges de savoirs et la reconnaissance des parties  prenantes ? 

7) Les communs, un patrimoine économique, mais aussi environnemental, culturel  et linguistique à sauvegarder et transmettre : Rôle des acteurs de l’ESS dans la  prise de conscience de l’intérêt pour des communs qui nous sont donnés ? Entre  habitants et acteurs de l’ESS, quelle construction de communs partagés ? Ces  communs (ou bien commun) peuvent être locaux, régionaux, nationaux ou mondiaux.  Ce type de don fait appel à nos capacités réflexives pour renouveler les formes  nouvelles de réciprocité. 

8) ESS et solidarité internationale, un socle de réciprocité ? Des réciprocités entre  partenaires bilatéraux inégaux ? Comment jouer la réciprocité dans les échanges  multilatéraux ? La réciprocité permet-elle de garantir les chances de réussite des projets et d’avoir un impact sur les liens sociaux ? Comment créer un espace affranchi  des dominations pour plus de réciprocité entre communautés, notamment  francophones ? Quels sont les jeux d’acteurs qui font de la réciprocité un levier  stratégique (rassembler vs séparer) ? 

La solidarité internationale ne se limite pas aux relations entre les États, elle se  construit de manière décentralisée. L’économie sociale et solidaire a déjà initié à  l’échelle internationale la solidarité dans les échanges économiques à travers les  principes du commerce équitable depuis le lancement de la campagne « From aid to  Trade » d’Oxfam en 1964, puis du lancement du premier label historique par Max  Haavelar en 1984. Dans le domaine de la finance solidaire internationale Oïkocrédit  appuie ce mouvement. Le principe d’autonomie des producteurs (souvent fondée sur  des coopératives) et de solidarité des consommateurs du Nord puis du Sud, souvent  organisés dans des collectifs citoyens, est au cœur de cette relation qui intègre la  réciprocité et la transparence dans la relation marchande. Des témoignages d’acteurs sont attendus sur cette coopération internationale et son potentiel d’élargissement, dans une perspective Nord/Sud, Nord/Nord et Sud/Sud, du local à l’international. 

Cet appel à participation s’adresse à trois ensembles de participants :  

  • Des acteurs de l’ESS d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs,
  • Des universités, des chercheurs et des étudiants, notamment des doctorants – Des institutions et organisations locales, nationales et internationales.

Cette participation peut prendre différentes formes, au choix :  

  • Conférences en séances plénières.
  • Communications scientifiques.
  • Présentation de Posters.
  • Témoignages d’acteurs dans des ateliers thématiques
  • Contributions de collectifs ou associations de citoyens
  • Des tables-rondes croisant les regards des chercheurs et des praticiens. – Projections-débats.
  • Théâtre-forum et Jeux de rôles
  • Ateliers de réalisation (par exemple, une Charte commune de la coopération Sud-Nord)

Comité scientifique : 

Présidence collégiale 

  • Hassen Mzali (IHEC, Uni. de Carthage, Tunisie) 
  • Maurice Blanc (Uni. de Strasbourg, Chaire ESS UHA, France) 
  • Lotfi Ben Nour (INTES, Uni. de Carthage, Tunisie) 
  • Francis Kern (Uni. de Strasbourg, Chaire ESS UHA, France) 

Membres 

Ahcène Amarouche (Uni. Bouira, Algérie), Chokri Arfa (Uni. Carthage, INTES,Tunisie),  Charles Awano Onana (Uni. des Montagnes, Cameroun), Karin Berliem (Uni. de Valparaiso,  Chili), Sonia Bessi (Uni. Carthage, Tunisie), Neila Boulila (Uni. de Carthage, Tunisie),  Frédéric Caille (Uni. Savoie, France), Monique Combes (Uni. de Reims, RIUESS France), 

Madjid Djenane (Uni. Sétif, Algérie, 2DLiS), Hamadi Fehri (IHEC, Uni. Carthage, Tunisie), Patrick Gianfaldoni, (Uni. d’Avignon, France, RIUESS), Abdelhafid Hammouche (Uni. Lille,  France), Taher Hamza (IHEC, Uni. de Carthage, Tunisie), Jean-François Havard (Uni. de  Mulhouse, France), Simon Hupfel (Uni. de Mulhouse, France), Ali Jadi, (Uni. Carthage,  Tunisie) Jihene Jebeniani (Uni. Carthage, Tunisie), Théodore Kaboré (Uni. de Ouagadougou  2, Burkina Faso), Hassan Kamil (Uni. Marrakech, Maroc), Lassad Labidi (Uni. Carthage,  Tunisie), Pina Lalli (Uni de Bologne, Italie), Vincent Lhuillier (Uni.de Lorraine, RIUESS,  France), Henry Limbaka (Uni. Kinshasa, RDC 2DLiS), Youssouf Meite (Uni. Abidjan, Côte  d’Ivoire, 2DLiS), Imed Melliti (Uni. Tunis el Manar, Tunisie), Roger Mondoué (IPD, Douala,  Cameroun), Momar Sarr (Uni. de Ziguinchor, Sénégal, 2DLiS), Kamal Oukaci, (Uni. de  Béjaïa, Algérie), Carmen Parra (Barcelone, Espagne), Akram Hadj Rhouma (CIEREC,  Tunisie), Josiane Stoessel-Ritz (Uni. Mulhouse, 2DLiS, Chaire ESS, RIUESS France), Jameleddine Trabelsi (Uni. de Strasbourg, France), Van Tung Trihn (Uni. de Hanoï,  Vietnam), J. Baptiste Zett (Uni. de Ouagadougou 2, Burkina Faso). 

Comité de pilotage : 

  • Josiane Stoessel-Ritz, Chaire ESS, UHA, RIUESS 
  • Neila Boulila, IHEC, Université de Carthage 
  • Chokri Arfa, INTES, Université de Carthage
  • Jihene Jebeniani, IHEC, Université de Carthage 
  • Francis Kern, Réseau 2DLIS, Chaire ESS UHA, Université de Strasbourg Rachid Abidi, Lab’ESS, Tunis 
  • Sarra El Idrissi, Handicap International Tunisie 
  • Hamadi Jeljeli, Pôle-ISP ESS, Alter Med, Tunis 
  • Med Rafaa Chebbi, INTES, Université de Carthage 
  • Lassad Laabidi, INTES, Université de Carthage 
  • Guillaume Girardin, Chaire ESS UHA 

Responsables du Comité d’organisation :  

  • Jihene Jebeniani, IHEC, Université de Carthage 
  • Chokri Arfa, INTES, Université de Carthage 
  • Josiane Stoessel-Ritz, Université de Haute-Alsace 

Calendrier de travail

– 05 octobre 2020 : Lancement de l’appel à participation. 

– 14 novembre 2020 : Délai de réception des propositions (communications et participations) – 10 janvier 2021 : Réponses aux communicants 

– 15 février 2021 : Ouverture des inscriptions au Forum et réception des communications 

Soumettre une proposition de communications, de témoignage ou de posters  Toutes les propositions de communication et de participation seront examinées dans le cadre  d’un programme diversifié d’échanges et de débats (panels hybrides d’ateliers, sessions de  communications, tables rondes) 

Compte-tenu de la vocation de plateforme multi-acteurs de ce FORUM, l’appel à  communications et à la participation s’adresse aux chercheurs et aux praticiens de l’ESS,  offrant trois types d’intervention au choix : 

  1. Une proposition de communication scientifique (résumé maximum 5000 caractères  tout compris) identifiée par son acronyme et indiquant l’axe auquel se rapporte la  proposition. Cette proposition sera accompagnée d’une fiche d’identification  comportant le(s) nom(s), prénom(s) du ou des auteurs, qualité, institutions de  rattachement, courriel, titre de la communication. 
  2. Une proposition sous forme de témoignage des praticiens de l’ESS invités à exposer et  discuter leurs expériences à l’appui d’un bilan critique des réussites et des échecs  (maximum une page) précisant le titre, le(s) nom(s), prénom(s) du ou des auteurs,  qualité, institutions de rattachement, courriel. 
  3. Une proposition sous forme de poster (exposition, atelier), avec un résumé de 600  caractères précisant le titre, le(s) nom(s), prénom(s) du ou des auteurs, qualité,  institutions de rattachement, courriel.

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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 16 October 2020


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