Une meilleure maîtrise de l’usage d’une ressource tel que l’eau rendrait d’abord moins contraignante la gestion du gap entre son offre et sa demande outre le fait qu’elle permet de préserver un facteur tout aussi rare comme la terre par évitement de l’irrigation à outrance. Elle conduirait aussi à inscrire la gestion de l’eau rare dans le cadre d’un arbitrage plus favorable aux intérêts des générations futures.
Quant à la gestion de la rareté des qualifications, facteur de moins en moins reproductible et de plus en plus mobile, elle renvoie plus largement à l’impératif de mener des réflexions profondes sur les politiques éducatives et sur les modalités pratiques de conserver le stock rare de talents ainsi que sur les moyens d’attirer les talents existants sur un marché international de plus en plus ouvert.
Face à ces défis majeurs, il est donc important d’ouvrir le débat en vue d’esquisser les grandes lignes d’une vision nationale stratégique de gestion des ressources rares qui devrait être centrée sur l’optimisation des décisions en rapport avec leur mobilisation et leur usage, sur la définition et la priorisation des choix de politiques à entreprendre pour contribuer à leur durabilité et aussi sur la promotion d’une nouvelle gouvernance institutionnelle de ces ressources.
Dans cet esprit du débat que souhaite engager l’IACE sur la gestion des ressources rares lors de « la quatrième édition du Tunisia Economic Forum », les discussions à mener devrait se focaliser sur : Les politiques économiques et la contrainte des Ressources Rares en Tunisie
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