Domaines concernées par cet événement: Echanges culturels
l’objectif de ces journées d’études est de conduire une réflexion sur l’actualité de la question autoritaire, en favorisant les échanges entre des chercheurs appartenant à différents générations, lieux de formation et disciplines.
Les intervenants exposeront leurs travaux basés sur des données empiriques de première main qui seront discutés par leurs pairs et les personnalités invitées.
Programme:
Vendredi 28 octobre 2016
09:00 Accueil des participants à l’hôtel Belvédère.
9h15 : Mot de bienvenue de Karima Dirèche (directrice de l’IRMC).
9h30 : Présentation desjournées d’études par Amin Allal et Vincent Geisser (coordinateurs scientifiques).
9h45 : Mot introductif de Michel Camau.
10h00‐12h00 :
Table ronde n° 1 : Professions politiques et professionnels de la politique
Présidence : Myriam Catusse (Directrice du département des « EtudesÉtudes contemporaines » de l’IFPO).
‐ Sana Ben Achour (Faculté des sciences juridiques, Tunis) : « Mobilisations féministes et controverses
publiques autour de la question de l’égalité des sexes après le 14 janvier ».
‐ Mathilde Zederman (doctorante à la SOAS, Londres) : « Les réseaux RCD dans la diaspora : une
manifestation de l’autoritarisme à distance ? ».
‐ Michaël Béchir Ayari (International Crisis Group) : « La question du ‘consensus’ dansle champ politique tunisien ».
‐ Nicolas Dot Pouillard (Institut français du Proche‐Orient/WAFAW) : « Recompositions des espaces de
dialogues et de tensions entre islamistes et forces de gauche ».
‐ Déborah Perez (doctorante ENS, Sciences Po Aix) : « Représenter le peuple dans la Tunisie post‐Ben Ali : le
territoire des députés ».
Discussion
12h00 : pause café
12h15‐13h30 : Table ronde n°2 : Agences de pouvoir et mutation de l’action publique
Présidence : Larbi Chouikha, (Institut de presse et des sciences de l’information, Tunis).
‐ Farah Hached (Labo Démocratique) : « Le contrôle du secteur de la sécurité : rôle du Parlement et des
instances constitutionnelles ».
‐ Khansa Ben Tarjem (doctorante à l’Institut supérieur d’histoire de la Tunisie contemporaine, Université de
La Manouba et au CRAPUL,’Université de Lausanne) : « Pistes de recherche pour étudier l’appareil
sécuritaire tunisien ».
-Moncef Kartas(IHEI, Genève) : « La restructuration desforces de sécurité publique (armée et police) »,sousréserve.
– Yasmine Bouagga (Laboratoire Triangle) : « Réformes pénitentiaires et politiques carcérales », sousréserve.
Discussion
13h30‐14h30 : déjeuner (buffet sur place)
14h30‐16h15 : Table ronde n° 2 : Agences de pouvoir et mutation de l’action publique (suite)
Présidence : Sihem Najar, (ISSHT, IRMC).
– Jean‐Pierre Cassarino (IRMC) : « Nouveaux enjeux de la coopération en matière de contrôle des migrations
et des frontières ».
– Mohamed Kerrou (Université Tunis‐El Manar) : « Gestion étatique des mosquées et des personnels
religieux : l’islam administré est‐il toujours d’actualité ? ».
– Enrique Klaus (IRMC) : « Produire l’information officielle : de la difficulté de réformer l’agence de presse
Tunis‐Afrique Presse (TAP) ».
Discussion
16h15 : pause café
16h30‐18h30 : Table ronde n° 3 : Aux marges de l’État tutélaire ?
Engagements émergents et dépendance au sentier
Présidence : Imed Melliti (IRMC).
‐ Choukri Hmed et Moutaa Amine El Waer (Université Paris‐Dauphine) : « Les déçus de l’autoritarisme
partisan. Engagements et désengagements dans les organisations de jeunesse à gauche (2011‐2016) ».
‐ Héla Yousfi (maître de conférences, Université de Paris Dauphine) : « L’UGTT à l’épreuve de la
recomposition du champ politique et social en Tunisie ».
‐ Abir Kréfa (Centre Maurice Halbwachs) : « Mobilisations et rapports sociaux de sexe dans la Tunisie (post)
révolutionnaire ».
‐ Stéphanie Pouessel (IRMC/Institut européen de Florence) : « Langues du pouvoir, langues de la
contestation après le 14 janvier 2011 ».
Discussion
18h30 : fin des travaux de la première journée
Samedi 29 octobre 2016
9h30‐11h30 : Table ronde n° 3 : Aux marges de l’État tutélaire ?
Engagements émergents et dépendance au sentier (suite)
Présidence : Ridha Ben Amor (Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis)
‐ Aymen Belhaj (IRMC) : « La révolte des jeunes kasserinois : structuration et fragmentation d’une action
collective ».
‐ Farida Souiayah (CERI/ISSRC Université de Lausanne) : « ‘Brûler’ lesfrontières: fuite ou contestation ? ».
‐ Fabio Meroné (MENARG, Université de Gand) : « Le mouvement salafiste‐jihadiste en Tunisie : de Ansar
al‐sharia à la confrontation avec l’EtatÉtat ».
‐ Maha Abdelhamid (doctorante Université de Nanterre Paris X/IRMC), « L’émergence de la « question
noire » dans la Tunisie post‐Ben Ali ». Communication par Skype.
Discussion
11h30 : pause café
11h45‐13h30 : Discussion autour de Michel Camau
Introduction et animation de la discussion, Jérôme Heurtaux (IRMC), « Le syndrome autoritaire : la trace et
l’héritage ». Myriam Catusse (IFPO) et Choukri Hmed (Université Paris‐Dauphine)
Débat/Discussion générale
Mot de conclusion d’Amin Allal et de Vincent Geisser
13h30 : déjeuner sur place (buffet)
Après‐midi : programme libre
17h45 : Grande conférence publique de Michel Camau aux Archives nationales : « Le mythe de
“l’exception tunisienne”»