Domaines concernées par cet événement: Arts/Culture
La galerie de l’Institut français de Tunisie organise, du 11 au 30 septembre, l’exposition “Carthage fin de règne” du photographe Arthur Perset.
Entrée libre du lundi au vendredi de 9h à 17h.
A l’occasion de cette exposition, réalisée à Carthage entre 2013 et 2014, sera projetée une vidéo réalisée par Arthur Perset, sur des textes écrits et lus par les écrivains et historiens Daniel Rondeau et Leïla Sebaï.
“En arrivant à Carthage, j’ai tout de suite été frappé par la puissance du vide. De l’ancienne cité punique, puis romaine, il ne reste presque plus rien. Et pourtant, les lieux dégagent une puissance qui semble venir du fond des âges. C’est comme si, sous cette terre malmenée, sous la surface des eaux turquoise de la baie, se cachaient les soubassements d’une ville, d’une culture, dont seules ces colonnes, que l’on voit parfois se lever, nous permettent d’imaginer l’existence.
J’ai voulu parler de cette ville, de ce sentiment très fort de manque qui nous envahit lorsque notre regard s’attarde sur le Carthage d’aujourd’hui.
Photographier le présent en pensant au passé. Montrer ce qui n’est plus. Chercher dans le paysage actuel et dans ses habitants les marqueurs ineffaçables de la cité.”
Arthur Perset
Diplômé du département photo de l’Université Paris 8, Arthur Perset se lance dans une carrière de photographe freelance dès 2008. Il a vécu à Paris où il a commencé à avoir ses premières commandes. Il s’installe à Carthage fin 2012 où il passera 3 ans.
Ses thèmes de prédilection sont les couleurs et la lumière. Il est attiré par les microcosmes : le vieux quartier de Hanoï (Espace en attente), une station balnéaire (Un été à la plage), Carthage (Carthage fin de règne). La question du portrait fait également partie intégrante de son travail.