Domaines concernées par cet événement: Arts/Culture
📚 Pour la nouvelle rentrée littéraire, l’Institut français de Tunisie vous propose une conférence à l’Institut National du Patrimoine – المعهد الوطني للتراث بتونس du penseur universel à la plume originale et engagée Alain Mabanckou, sur le thème “Repenser la francophonie”.
🗓 Jeudi 12 septembre / 19h
📍 Institut National du Patrimoine (INP)
✅ Entrée libre / Tout public
🤝 Avec la complicité de la Librairie Clairefontaine
🔸 Rencontre animée par Maya Ksouri
Une rencontre exceptionnelle avec Alain Mabanckou aura aussi lieu le mercredi 11 septembre à 18h30 à l’Institut français de Tunisie (Entrée Libre) 👉 Rencontre/conférence exceptionnelle avec Alain Mabanckou à l’IFT
——————— Alain Mabanckou ———————
Alain Mabanckou est aujourd’hui un des grands noms de la littérature du monde. S’il a reçu, il y a vingt ans, le « Grand prix littéraire d’Afrique noire » pour son premier roman Bleu, Blanc, Rouge (Présence Africaine, 1998), c’est avec son cinquième roman Verre cassé (Seuil, 2005) qu’il s’est imposé comme le chef de file incontestable de la nouvelle génération de romanciers africains.
🥇 Avec plus de 17 prix internationaux à son palmarès (dont le Prix Créateurs Sans Frontières en 2007, le Prix Georges Brassens en 2010, le Grand Prix de littérature Henri-Gal en 2012, le Prix Prince-Pierre-de-Monaco en 2013 pour l’ensemble de l’œuvre, le Puterbaugh Fellow en 2016 et le Hurston-Wright Legacy Award For Fiction en 2018), Alain Mabanckou est Officier des Arts et Lettres depuis 2016 et Chevalier de la légion d’honneur (par décret du Président de la République française en 2010).
« Ce que je revendique dans ma langue française, c’est l’accent congolais. Lorsque j’écris, même mes silences ont des accents ». Alain Mabanckou revendique le dicta de la langue française comme porteuse de l’Histoire et de son rapport au colonialisme. Il se dit profondément francophone, profondément auteur du « Tout monde », mais il n’a de cesse de défendre une vision plurielle de la langue française. Repenser la francophonie est-ce redessiner ses contours géopolitiques, géostratégiques, et par essence prendre en compte le multilinguisme qui est sienne ? Ou est-ce écrire une novlangue en prenant ses accents pour fondements propres et reconnaitre le multilinguisme comme acte fondateur ?