خصائص الشريك التقنيّ والماليّ : آليّة الدّعم: دعوة للترشّح
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 77 États et gouvernements qui la composent (57 membres et 20 observateurs). Une communauté de destin consciente des liens et du potentiel qui procèdent du partage d’une langue, le français, et des valeurs universelles.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une personne morale de droit international public et possède une personnalité juridique, dont le siège est à Paris (France). Elle a été créée par la Convention de Niamey du 20 mars 1970 sous l’appellation d’”Agence de coopération culturelle et technique” (ACCT).
AU SEIN DE L’OIF
Le Secrétaire général de la Francophonie est le plus haut responsable de l’OIF. Abdou Diouf a été élu à ce poste par le Sommet de la Francophonie en 2002 à Beyrouth (Liban), puis réélu en 2006 par le Sommet de Bucarest (Roumanie). Un troisième mandat de trois ans lui a été confié en 2010 par les Chefs d’État et de gouvernement réunis au Sommet de Montreux (Suisse).
Le Secrétaire général nomme un Administrateur chargé d’exécuter et de gérer la coopération. Clément Duhaime occupe cette fonction depuis 2006.
L’OIF est placée sous l’autorité de 3 instances politiques : Le Sommet, l’instance suprême de la Francophonie qui se réunit tous les deux ans, la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).
L’OIF compte plusieurs directions de programme ou d’appui.
Elle dispose de :
En 2010, le budget de l’OIF s’élevait à 81 millions d’euros, dont les deux-tiers consacrés à la mise en œuvre des programmes. Les recettes sont principalement constituées par des contributions statutaires et par d’autres, volontaires, qui abondent le Fonds multilatéral unique (FMU), l’outil par lequel la Francophonie finance ses actions de coopération. L’OIF, ce sont aussi des femmes et des hommes : plus de 300 employés travaillant à pied d’œuvre au siège, à Paris, ou dans les unités hors-siège.
AUX CÔTÉS DE L’OIF
L’OIF agit en synergie avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), les quatre opérateurs spécialisés des Sommets que sont l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5, l’Association internationale des maires francophones (AIMF), l’Université Senghor d’Alexandrie ; ainsi qu’avec les deux Conférences ministérielles permanentes : la Conférence des ministres de l’Education nationale (Confémen) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (Conféjes).
Elle s’appuie, toujours davantage, sur les organisations de la société civile. Le Secrétaire général de la Francophonie convoque tous les deux ans une Conférence francophone des organisations internationales non gouvernementales (OING). En 2012, on compte 67 OING et autres organismes de la société civile accrédités auprès des instances de la Francophonie. Elles sont consultées et associées dans la mise en œuvre de certains programmes de l’OIF.
L’OIF a conclu des accords de coopération avec de nombreuses organisations internationales ou régionales (Nations unies, Union européenne, Union africaine, etc.).
L’OIF a pour objectif de contribuer à améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Elle apporte à ses États membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale, conformément aux 4 grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie.