Les hommes de Sabra de Souad Ben Slimane et Jean-Paul Delore.
Deux noms qui s’associent pour une oeuvre transcendante qui ne laisse pas de marbre.
Fiction et théâtre s’entre-mêlent pour effacer toute frontière et toute notion.
Voyeur au début, on commence à se mouvoir dans l’environnement pour se rendre compte qu’on est au cœur du décor.
On est projeté directement sur la scène, les acteurs nous entourent et soudain, la pièce prend vie.
On titube, on comprend un peu l’histoire au début. Du voyeurisme jusqu’à la performance, on se perd dans le jeu d’acteurs mais surtout dans le décor.
On est guidé, on se laisse porter par la musique, par le dialogue et par l’atmosphère de la maison Dar Abdelwahab.
Une demeure discrète qui s’avère être un immense labyrinthe. Un lieu bien choisi qui nous fait vivre la pièce. La peur de perdre le fil de l’histoire nous coupe le souffle outre le jeu d’acteurs frôlant la perfection.
Au final, de nombreuses interprétations peuvent découler de cette pièce à la fois culturelle, psychologique et politique. Une oeuvre complète qui mérite d’être vue et revue, une performance marquante de 45 mn qui se vit…
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