<<Inclusion de la Jeunesse en Tunisie
En guise d’introduction, voici un graphique représentant le taux de chômage selon le niveau d’étude et la région.
Pour expliquer les phénomènes de chômage chez les jeunes, le rapport explique comme suit:
– Découragement des chômeurs à chercher du travail : en effet une majorité de chercheurs d’emploi partent du postulat que les nombreuses pistes sont souvent fortuites sans l’aide du piston, de la corruption, des liens familiaux ou certaines affiliations régionales lorsqu’il s’agit d’un poste correspondant à leur niveau d’étude. Les jeunes Tunisiens ont souligné l’importance des relations: 53,6% en milieu rural, 62,6% en milieu urbain.
Ils ont tendance à se réorienter vers les emplois non-qualifiés, moins viables à long terme, mais plus accessibles.
Concernant les femmes, ce constat est plus important, notamment dans les régions de l’intérieur et du sud. Elles y sont parfois dissuadées de chercher un emploi du fait de l’enracinement des traditions patriarcales.
– Les bureaux de chômage ne fournissent qu’un support limité: La plupart des « NEET » ne sont pas inscrit au bureau de chômage, en particulier dans les zones rurales. Cet handicap, lié au manque de connexions empêche tout accès à l’information en terme d’offres d’emplois. De plus, dans un marché du travail où le chômage affecte la plupart des familles, les quelques emplois disponibles sont d’abord réservés aux parents et amis, avant les candidats réguliers qui postulent.
-L’abandon scolaire précoce: En effet, une grande partie des personnes « NEET » n’a jamais obtenu de diplôme secondaire. Ce constat est d’autant plus marqué dans les zones rurales. Parmi les jeunes tunisiens n’y fréquentant pas l’école (NEET, emploi indépendant, activité salariée), quatre sur cinq ont abandonné leurs études secondaires (81% pour les hommes, 85% pour les femmes).
Les chiffres sont bien moins importants en milieu urbain où seulement 50% des hommes et 47% des femmes dans une situation similaire ont quitté le cursus avant la fin du secondaire.
–Des institutions scolaires inadaptées. Il semblerait globalement que l’école ne soit pas capable de transmettre les compétences adéquates pour permettre aux jeunes de s’assurer une bonne transition du milieu scolaire vers une citoyenneté active et une intégration professionnelle. Plusieurs raisons sont évoquées; Le manque de formation des professeurs d’après le témoignage de nombreuses personnes (surtout au niveau collège et lycée) semble être un problème récurrent. Beaucoup de jeunes soulignent aussi l’absence de soutien et des conseils sur le choix de cours et les implications sur la carrière. En outre, le système d’admission de l’université est centralisé et rigide et il limite le choix offert aux futurs étudiants et ainsi que l’accès à de nombreux cours.
D’autre part, contrairement aux pays industrialisés, la Tunisie ne permet pas d’obtenir un apprentissage supplémentaire au cours de la vie professionnelle, après les études. Chaque année, seulement un jeune tunisien salarié sur dix reçoit une formation professionnelle supplémentaire.
2-Participation, voix et citoyenneté active de la jeunesse>>
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