Un nouveau pas a été fait dans le sens de la coopération internationale en matière de protection de la biodiversité. En effet, ce vendredi 20 mars 2015 s’est achevée la quatrième édition de la semaine forestière méditerranéenne (SFM). Après Antalya, Avignon et Tlemcen, c’était au tour de Barcelone d’accueillir cet événement, regroupant différents acteurs de la protection de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique et notamment le réseau méditerranéen des forêts modèles dont la Tunisie est membre actif, ainsi que les ministères français et espagnol de l’agriculture.
A cette occasion, de nombreuses conférences sur les perspectives et les solutions d’avenir se sont tenues.Principales concernées, les forêts Tunisiennes, Algériennes, Marocaines et Libanaises. Après un bilan des résultats suite à la déclaration de Tlemcen qui fixait les principaux objectifs à suivre, des sujets tels que entrepreneuriat basé sur les services et les produits issus des forêts méditerranéennes,l’exploitation responsable ou encore la prévention des feux ont été abordés.Un livret d’information regroupant les initiatives et les interventions a également été mis en ligne et est consultable sur le site de la SFM.
Une inversion de la tendance
Il semblerait en tout cas que la revalorisation du patrimoine forestier méditerranéen rentre progressivement au cœur des préoccupations. Après avoir été délaissées et exploitées abusivement, la tendance s’inverse pour nos forêts et ce patrimoine devient une réelle richesse à laquelle une importance est accordée. Selon un rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture datant de 2013, les surfaces forestières dans les pays du pourtour de la Méditerranée ont augmenté de près de 12 millions d’hectares au cours des vingt dernières années, alors que la consommation en bois issu de ces forêts est restée la même. C’est la preuve que l’on commence à exploiter durablement et de manière responsable les ressources issues de nos forêts.
Ce constat assez encourageant, par rapport à celui fait pour les forêts d’Amérique du Sud qui malgré une accalmie connaissent une situation préoccupante, est dû aux nombreuses associations qui se sont développées en faveur de la protection de notre patrimoine forestier. On peut aussi féliciter les gouvernements qui ont progressivement pris conscience de ces problématiques et qui ont engagé des initiatives en ce sens, à l’échelle nationale ou internationale (comme l’élaboration d’un code des forêts, établi en 2010 par la Tunisie).
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